Adnan Azzam et Youssef Hindi, 2 écrivains convoqués le 3 juin 2025, pour des affaires distinctes
Dans une France où la liberté d’expression est un slogan vidé de sens, l’État dévoile son vrai visage : une machine répressive qui traque les esprits libres osant défier la doxa officielle. Youssef Hindi et Adnan Azzam (que nous avons reçu la semaine dernière pour une interview qui sortira prochainement), deux écrivains et intellectuels respectés, viennent d’être convoqués par la police, chacun dans une affaire distincte, mais tous deux ciblés pour leur soutien à la cause palestinienne. Hindi est attendu par l’unité antiterroriste, tandis qu’Azzam doit répondre à ce qu’on appelle désormais la « police politique », les deux convocations étant prévues pour le 3 juin 2025. Contre7, média indépendant, leur apporte un soutien indéfectible face à cette double tentative d’intimidation qui empeste la censure d’État.
Hindi et Azzam ne sont ni des agitateurs ni des prédicateurs de haine. Ce sont des intellectuels, des penseurs, des écrivains dont la plume acérée dérange un pouvoir aux abois. Youssef Hindi, dans ses Chroniques et ses ouvrages, dissèque les dynamiques géopolitiques avec une précision implacable, qualifiant le drame de Gaza de « génocide programmé ». Adnan Azzam, dans ses conférences et interventions, dénonce sans relâche les violations des droits humains en Palestine, comme il l’a fait en 2023 sur Réseau International. Ces hommes n’appellent pas à la violence ; ils portent des idées. Et c’est précisément cela que l’État veut briser.
Ces convocations, bien que distinctes, suivent une même logique répressive. Hindi, visé par l’unité antiterroriste, paie le prix de ses analyses sans concession sur le conflit israélo-palestinien. Azzam, convoqué séparément par la « police politique », subit une nouvelle offensive après une arrestation en avril 2024 pour « apologie du terrorisme » – une accusation classée sans suite, mais qui revient comme un boomerang. Ce n’est pas une coïncidence si les deux affaires éclatent en même temps : elles traduisent un durcissement systématique contre toute voix dissidente osant soutenir la Palestine ou critiquer l’alignement atlantiste de la France.
Depuis des mois, le terme « apologie du terrorisme » est devenu une arme fourre-tout pour criminaliser toute critique d’Israël ou toute solidarité avec les Palestiniens. Soutenir les droits des Palestiniens, dénoncer les massacres à Gaza ou analyser les rouages du pouvoir sioniste ? Cela vous vaut une convocation, une garde à vue, voire pire. L’État français, sous couvert de lutte contre le terrorisme, orchestre une chasse aux sorcières où les intellectuels sont en première ligne. Pourquoi ? Parce que leurs mots, leurs idées, leur courage fissurent l’édifice branlant d’un narratif imposé par la force.
Et que dire de cette « police politique » qui cible Azzam, ou de l’unité antiterroriste qui s’acharne sur Hindi ? Ces termes, loin d’être exagérés, trahissent la nature d’un système qui mobilise ses institutions pour faire taire. Quand des écrivains sont traînés devant des unités spécialisées pour leurs écrits, on bascule dans un régime où la pensée devient un crime. Cette dérive autoritaire, Contre7 la dénonce avec rage. Nous refusons de plier face à ces intimidations qui veulent plonger la France dans un silence complice.
À Youssef Hindi et Adnan Azzam, nous disons : vous n’êtes pas seuls, même si vos combats sont distincts. Votre lutte pour la vérité, pour la justice, pour la dignité du peuple palestinien est aussi la nôtre. Contre7 se tient à vos côtés, non par romantisme, mais par conviction. Vos plumes sont des armes pacifiques, et c’est précisément pourquoi elles terrifient. À ceux qui veulent museler les voix dissidentes, nous lançons un défi : vos convocations, vos intimidations, vos lois liberticides ne feront que renforcer notre détermination à dire ce qui doit être dit.
La France mérite mieux qu’un État qui criminalise la pensée. Elle mérite des intellectuels libres, des débats ouverts, une solidarité sans faille avec les opprimés, où qu’ils soient.
Les 2 écrivains s’expriment suite à leur convocation, Adnan Azzam sur TVADP et sur la chaîne YouTube d’Eric Montana et Youssef Hindi sur sa chaîne YouTube
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