Illustration réalisée par Contre7
C’est une première en son genre, et probablement un précédent lourd de conséquences. Meta vient de signer un contrat de 20 ans avec Constellation Energy pour capter l’énergie fournie par la centrale nucléaire de Clinton (Illinois), exclusivement dédiée à l’alimentation de ses infrastructures d’intelligence artificielle. Une alliance toxique entre le tout-numérique et le tout-pouvoir privé, où l’énergie – bien commun par excellence – devient une ressource accaparée au nom de la « neutralité carbone ».
Mais ce que l’on vous dit moins, c’est que l’électricité n’est qu’une partie du pillage.
L’eau aussi est en ligne de mire.
L’eau et l’électricité : deux ressources vitales, un même pillage
Les centrales nucléaires ont besoin d’eau – beaucoup d’eau – pour refroidir leurs réacteurs. Dans l’accord passé entre Meta et Constellation, l’entreprise n’achète pas seulement de l’électricité : elle sécurise de fait l’accès prioritaire à cette eau, au détriment des populations locales, des agriculteurs, et de l’écosystème tout entier. Le gouvernement de l’Illinois, sous prétexte de sauver une centrale en difficulté, a ouvert la voie à un détournement en règle des ressources naturelles.
Vous n’aurez peut-être plus d’eau pour vos cultures, vos rivières seront à sec, mais rassurez-vous : l’algorithme de Meta, lui, pourra continuer à modérer vos publications.
L’IA comme prétexte à la privatisation du monde
Ce n’est pas une théorie. Ce sont les faits. Meta n’est pas seul. Google a déjà pompé des milliards de litres d’eau douce dans l’Oregon pour ses data centers. Microsoft vient d’annoncer la construction de serveurs immergés pour limiter la chaleur… avec quelle eau ? Celle des nappes phréatiques. On privatise l’énergie nucléaire, on privatise l’eau, et demain, quoi ? L’air ?
Derrière les discours greenwashing des GAFAM, on assiste à la naissance d’un nouveau régime énergétique mondial : le capitalisme technologique à flux tendu, où les puissances privées fixent leurs propres règles, hors de tout contrôle citoyen.
Un scénario dystopique qui commence maintenant
Imaginez un été de sécheresse. Les rivières baissent, les cultures crèvent, les municipalités rationnent l’eau. Mais pendant ce temps, les tours de serveurs tournent à plein régime, engloutissent des mégawatts et des litres à la tonne pour modéliser… des visages virtuels, des vidéos de chats ou des systèmes d’espionnage algorithmique.
Les habitants n’ont plus accès à une eau saine, mais Meta, lui, a son quota sécurisé, contractuellement verrouillé pour 20 ans.
Le hold-up invisible mais légal
Tout cela se fait avec l’assentiment des États, voire à leur demande. En réalité, les multinationales de la tech ne rachètent pas seulement de l’énergie, elles obtiennent des passe-droits politiques, des accès prioritaires à des ressources que vous croyiez publiques. Et pendant que les usines ferment, que les petites villes crèvent, Meta investit dans des pipelines, des systèmes de pompage et des centrales entières.
Bienvenue dans l’économie de la rareté gérée par ceux qui ont déjà tout.
Une question vitale : qui contrôle les ressources vitales ?
Nous ne sommes plus dans une économie de marché, mais dans une économie de dépossession. Et cette dépossession porte un nom : IA, cloud, data centers, infrastructures « intelligentes »… Le tout dopé à l’énergie nucléaire et à l’eau potable, parce qu’il faut bien faire tourner les moteurs d’une société de surveillance globale et de contrôle algorithmique.
Les citoyens n’ont plus qu’un choix : se soumettre, ou résister.
Le contrat entre Meta et la centrale de Clinton n’est pas un simple accord commercial. C’est un signal d’alarme. Quand une multinationale s’arroge le contrôle d’une centrale nucléaire
pour faire tourner des intelligences artificielles, et monopolise l’eau pour les refroidir, ce ne sont pas seulement des infrastructures qui sont en jeu. C’est la souveraineté énergétique, écologique et démocratique des peuples.
Et vous, que ferez-vous quand il n’y aura plus d’eau au robinet, mais des pubs ciblées dans vos lunettes connectées ?
Sources :
- https://www.constellationenergy.com/newsroom/2025/constellation-meta-sign-20-year-deal-for-clean-reliable-nuclear-energy-in-illinois.html
- https://www.wsj.com/business/energy-oil/meta-signs-nuclear-power-deal-to-fuel-its-ai-ambitions-70c85367
- https://nypost.com/2025/06/03/business/meta-signs-20-year-nuclear-power-plant-deal-to-power-ai/
- https://www.theguardian.com/us-news/
2023/aug/28/google-data-center-oregon-water-use
- https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-10-09/microsoft-google-data-centers-suck-up-water-fueling-climate-worries
Mort suspecte d’Olivier Marleix : encore un “suicide” qui réduit au silence ?
Le 7 juillet 2025, Olivier Marleix, député Les Républicains d’Eure-et-Loir, est retrouvé pendu à son domicile d’Anet, à l’âge de 54 ans. Un suicide, selon le procureur de Chartres, Frédéric Chevallier. Un « petit bout de papier » non encore exploité, pas de lettre explicative, des ordinateurs et un téléphone saisis pour analyse : voilà tout ce que les autorités daignent partager. Pour un média dissident qui refuse d’avaler les narratifs officiels, cette mort brutale sent le soufre. Marleix, figure intègre et pugnace, dérangeait. Et si ce « suicide » était une vérité trop commode pour un système qui n’aime pas les voix discordantes ?
Oh, Miracle ! Le FBI Déclare : Pas de Liste Epstein, Juste un Suicide Impeccable
Une Farce à l’Americaine
Tenez-vous bien, chers patriotes, car le 07 juillet 2025, le FBI nous a gratifiés d’une annonce aussi hilarante qu’incroyable : Jeffrey Epstein, l’homme aux secrets juteux, s’est « bel et bien suicidé » dans sa cellule, et “roulements de tambour” il n’y a aucune liste de ses petits copains puissants !
Oui, vous avez bien lu : après des années de spéculations délirantes et de scandales à n’en plus finir, les gardiens de la vérité fédérale nous servent cette pépite comme si on avalait des bonbons. Mais franchement, qui pourrait gober une telle fable dans l’Amérique des héros et des complots ?
Décès d’un franc-maçon à Fontainebleau : drogue et rencontre au cœur de l’enquête
Laurent Kupferman, essayiste et membre éminent du Grand Orient de France, a été retrouvé mort mercredi 2 juillet au matin, dans un appartement du centre-ville de Fontainebleau, en Seine-et-Marne. Âgé de 59 ans, il serait décédé après avoir consommé des drogues de synthèse, notamment du GHB et de la 3MMC, en compagnie de deux hommes rencontrés via un site de rencontre. Une enquête pour « homicide involontaire » est en cours, et les deux individus présents ont été placés en garde à vue…
BFMTV, le naufrage d’une chaîne en quête de scandale : l’attaque pathétique contre Alain Soral
Alors que les chaînes d’information en continu, à l’image de BFMTV, s’enfoncent dans un déclin d’audience aussi prévisible que pathétique, la stratégie est claire : fabriquer des scandales à tout prix pour tenter de ramener un public désabusé. Dans cette descente aux enfers médiatiques, Alain Soral, voix dissidente et suivie par un nombre croissant de Français lassés du récit officiel, devient la cible idéale d’une campagne de diffamation orchestrée par une BFMTV aux abois. Mais cette tentative désespérée de salir une figure révélatrice d’un ras-le-bol général risque de se retourner contre ses instigateurs. Démonstration.
La chute libre de BFMTV : un média en fin de course
Les chiffres ne mentent pas. En 2023, BFMTV se vantait encore d’être la première chaîne d’info avec 3 % de part d’audience, mais les tendances récentes montrent un effondrement inexorable. Les Français, saturés par une couverture biaisée et sensationnaliste, tournent le dos à ces organes mainstream qui servent plus les intérêts politiques que l’information brute. Face à cette hémorragie, que fait BFMTV ? Elle dégaine l’arme fatale du scandale fabriqué, espérant capter l’attention avec des titres racoleurs et des accusations infondées. Le 3 juillet 2025, la chaîne publie un article prétendant qu’Alain Soral, exilé en Suisse, est recherché pour « provocation au terrorisme » dans une soi-disant affaire d’ingérence pro-iranienne. Un scoop ? Non, une pantalonnade.
Soral, bouc émissaire d’une chasse aux sorcières
Reprenons les faits. BFMTV s’appuie sur une enquête du Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) concernant une chaîne Telegram « Axe de la Résistance », accusée de propagande pro-iranienne. Trois personnes, dont une Iranienne à Lyon, sont mises en examen. Jusque-là, rien de neuf. Mais associer Soral à cette affaire relève de la pure spéculation. La chaîne brandit comme preuve une vieille déclaration de 2013 où Soral, avec son humour provocateur, avait plaisanté sur 3 millions d’euros reçus de l’Iran pour financer une liste antisioniste. Or, comme l’a révélé une ancienne vidéo et largement vue à l’époque, Soral a démenti cette histoire, la présentant comme ironique et fausse. BFMTV, dans sa hâte de salir, oublie commodément ce démenti, préférant tisser un récit mensonger pour faire de Soral le diable incarné.
Pas de preuves solides d’un financement récent, pas de mandat d’arrêt officiel publié, juste des soupçons vagues et des perquisitions infructueuses chez lui en mai dernier. Pourtant, BFMTV ose titrer avec assurance, transformant une enquête en cours en verdict. Où est le journalisme, si ce n’est dans la poubelle de la propagande ?
Proposition de loi n°1535 : « interdire et sanctionner les contenus et discours à caractère antirépublicain »
Proposition de loi n°1355 : la République brandit le bâton de la censure
Le 10 juin 2025, une clique de députés, emmenée par Vincent Jeanbrun et Laurent Wauquiez, a osé déposer à l’Assemblée nationale la proposition de loi n°1355, prétendument destinée à « interdire et sanctionner les contenus et discours à caractère antirépublicain ». Sous le masque de la défense des valeurs républicaines – liberté, égalité, laïcité –, ce texte est une attaque frontale contre la liberté d’expression, un coup de poignard dans le cœur du débat démocratique. Cette proposition liberticide, drapée dans les oripeaux de la vertu républicaine, n’est rien d’autre qu’un outil pour imposer une pensée unique et museler toute voix dissidente. Voici pourquoi elle doit être dénoncée avec la plus grande vigueur.
Un texte vague, une arme contre la liberté
L’article 1er de cette proposition définit comme « antirépublicain » tout discours qui « remet en cause » la laïcité, la démocratie ou l’indivisibilité de la nation, ou qui promeut des idées contraires comme la théocratie ou le communautarisme. Ces termes sont d’une ambiguïté criminelle. Qu’est-ce que « remettre en cause » ? Une critique des dérives autoritaires de l’État ? Une réflexion sur la laïcité mal appliquée ? Un débat sur l’identité culturelle ? Tout cela pourrait tomber sous le couperet d’une justice aux ordres d’une élite autoproclamée. Ce flou n’est pas un oubli : c’est une arme, conçue pour frapper large et intimider quiconque oserait penser hors des clous de la « bien-pensance » républicaine.
Des sanctions dignes d’un régime autoritaire
La proposition ne fait pas dans la dentelle : jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende pour un tweet ou un discours jugé « antirépublicain », et même 5 ans et 75 000 € si cela se passe en ligne, en réunion, ou par un élu. Des peines dignes d’un régime qui craint les mots plus que les actes. Associations, collectifs, ou même lieux de culte risquent la dissolution pure et simple (article 4) si l’État décide qu’ils franchissent la ligne rouge – une ligne qu’il trace lui-même, bien sûr. Quant aux plateformes numériques, elles devront jouer les censeurs zélés, supprimant tout contenu signalé en 24 heures sous peine de sanctions (article 5). Résultat ? Une autocensure généralisée, où citoyens, médias et entreprises préféreront se taire plutôt que de risquer la foudre d’un État devenu gardien de la pensée...
Netanyahu et la CPI : La Liste des députés français qui ont dit non à la justice internationale
Le 2 juillet 2025, la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale française a voté sur un amendement crucial concernant l’application des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre Benjamin Netanyahu, Premier ministre d’Israël, et Yoav Gallant, ministre de la Défense, pour des crimes présumés contre l’humanité et des crimes de guerre en Palestine. Ce vote, bien que rejeté par une courte majorité de 16 voix contre 15, révèle une division significative au sein des instances politiques françaises sur la question de la justice internationale. Cet article dresse la liste des députés impliqués dans ce vote et analyse leur position, tout en soulignant l’importance de respecter les obligations de la France envers la CPI…
Le procès de Sean « Diddy » Combs : un verdict édulcoré qui sent le soufre
Le 2 juillet 2025, le verdict du procès de Sean « Diddy » Combs a été prononcé, laissant derrière lui un sillage d’amertume et de questions troublantes. Accusé de trafic sexuel, d’association de malfaiteurs (racketeering) et de transport à des fins de prostitution, le magnat de l’industrie musicale a été acquitté des deux premiers chefs – ceux qui auraient pu le clouer à vie derrière les barreaux – et reconnu coupable seulement du dernier, un délit passible d’une peine maximale de 10 ans. Ce dénouement, aussi léger qu’un soufflé face à l’ampleur des accusations, a jeté un froid glacial sur les espoirs d’une justice impitoyable. Et si ce verdict n’était pas qu’une simple défaillance judiciaire, mais le résultat d’un écran de fumée érigé par des puissants soucieux de ne pas être éclaboussés ? Plongeons dans cette affaire nauséabonde où l’impunité semble danser avec l’influence…
Macron-Poutine : un dialogue repris après plus de deux ans de silence initié par l’UE, l’urgence d’avancer
Le 1er juillet 2025, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont entretenus par téléphone pendant plus de deux heures, marquant leur premier échange direct depuis l’automne 2022. Cet appel, survient après près de trois ans de rupture diplomatique initiée par Macron, intervient dans un contexte de crises internationales critiques, notamment l’escalade des tensions au Moyen-Orient et la persistance du conflit en Ukraine. Cet entretien, bien que symbolique, ouvre une opportunité rare de rétablir un canal de communication entre Paris et Moscou. Plus que jamais, il souligne l’urgence de dépasser les divergences pour progresser vers des solutions concrètes face aux défis mondiaux…
Plainte déposée en France contre deux snipers franco-israéliens pour des exécutions sommaires à Gaza
Le 1er juillet 2025, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), en collaboration avec plusieurs organisations palestiniennes, a déposé une plainte auprès du pôle Crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris contre deux snipers franco-israéliens, identifiés sous les noms de Sasha A. et Gabriel B. Ces individus sont accusés d’avoir participé à des exécutions sommaires de civils palestiniens dans la bande de Gaza entre novembre 2023 et mars 2024…