Illustration réalisée par Contre7
Un gouvernement israélien acculé
À mesure que les mois ont passé, la rhétorique de « défense d’Israël » a laissé place à une réalité bien plus dérangeante : une politique de punition collective et d’annexion déguisée. Le projet initial, présenté comme une opération de représailles contre le Hamas, s’est progressivement transformé en entreprise de destruction systématique des infrastructures civiles palestiniennes. Dès novembre 2023, des analystes de l’ONU et plusieurs ONG
comme Human Rights Watch ont dénoncé un « changement d’échelle », pointant des frappes sur des hôpitaux, des écoles et des camps de réfugiés qui n’avaient plus rien de militaire. L’intention réelle, masquée sous les discours sur la sécurité, s’est alors dessinée : pousser la population gazaouie à fuir, dans une logique de nettoyage ethnique, documentée par de nombreux observateurs indépendants. En parallèle, Netanyahou a laissé entendre à plusieurs reprises qu’Israël devrait garder un contrôle « de sécurité à long terme » sur Gaza — autrement dit, une occupation sans fin. Les récents propos de certains membres de son gouvernement appelant à la « re-colonisation » de la bande de Gaza et à l’établissement de nouvelles colonies juives sur ses ruines ont fini par lever le voile : il ne s’agissait plus seulement de vaincre le Hamas, mais de reconfigurer géographiquement et démographiquement Gaza en faveur d’un projet sioniste
maximaliste. Ce glissement idéologique, révélé au fil des mois, a suscité des fractures même au sein des soutiens traditionnels d’Israël, notamment aux États-Unis et en Europe, où des voix commencent à dénoncer une dérive autoritaire et raciste du pouvoir israélien.
Gaza assiégée, peuples en marche : la flottille et la marche de la dernière chance
En ce mois de juin 2025, alors que Gaza agonise sous les bombes, deux initiatives internationales viennent briser le silence complice de nombreux gouvernements occidentaux : la Flottille de la liberté par la mer, et la Marche to Gaza par la terre. D’un côté, le navire Madleen, parti de Catane en Sicile, tente d’atteindre Gaza avec à son bord de l’aide humanitaire — poudre de lait, médicaments, kits de survie — mais aussi des figures symboliques comme Greta Thunberg et l’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan. Le bateau, harcelé par des drones et menacé d’interception par la marine israélienne, a déjà sauvé quatre migrants naufragés en mer avant de poursuivre sa route, dans une tension extrême. Ce n’est pas une première : depuis 2008, plusieurs flottilles — interceptées, parfois attaquées comme le Mavi Marmara en 2010 — ont tenté de briser le blocus maritime, souvent au prix du sang. Ce qui change aujourd’hui, c’est l’explosion médiatique : des caméras embarquées, des relais internationaux, et une communauté mobilisée sur tous les continents. En parallèle, une autre colonne humaine s’organise : la Marche to Gaza, une mobilisation transnationale prévue pour le 19 juin 2025, vise à rassembler des milliers de citoyens du monde entier à Rafah, à la frontière égyptienne. Cette marche pacifique entend forcer l’attention internationale sur le siège de Gaza, exiger l’ouverture d’un couloir humanitaire et rappeler que le peuple palestinien n’est pas seul. Des délégations de France, de Tunisie, de Turquie, d’Afrique du Sud, d’Indonésie, de Malaisie ou encore du Chili ont déjà annoncé leur participation. Le cortège, sous haute surveillance, s’exposera au verrou sécuritaire imposé par les autorités égyptiennes — traditionnellement complices du blocus. Ces deux mobilisations, l’une maritime, l’autre terrestre, révèlent un tournant : face à l’impuissance ou à la lâcheté des États, les peuples s’organisent eux-mêmes. Et ces initiatives ne sont pas isolées. En 2016, le Women’s Boat to Gaza avait déjà tenté l’impossible ; en 2011, la Flottille II avait été stoppée dans les eaux internationales ; et tout récemment, début mai 2025, le navire Conscience aurait été ciblé par un drone israélien au large de Malte, selon plusieurs ONG. Les autorités israéliennes annoncent d’ailleurs qu’elles “prendront toutes les mesures nécessaires” pour empêcher ces bateaux d’accoster. Mais plus Israël menace, plus la détermination s’ancre. Ce combat n’est pas militaire : il est moral. Il s’agit de montrer, concrètement, que le siège de Gaza n’est pas une fatalité, que le monde regarde, et qu’il se tient debout. Ce que des États refusent de faire, des citoyens le font — au péril de leur sécurité, mais avec la force du droit, de la mémoire, et de la dignité.
Avigdor Lieberman, ancien ministre israélien de la Défense et figure de la droite nationaliste, a récemment accusé Benjamin Netanyahou d’avoir livré des armes à des milices salafistes présentes à Gaza, qu’il décrit comme proches de l’État islamique. Selon lui, ces livraisons — notamment des fusils d’assaut — auraient été effectuées sans approbation du cabinet gouvernemental, sur décision directe du Premier ministre et avec l’aval du Shin Bet, les services de renseignement. Fait exceptionnel : Netanyahou a lui-même confirmé publiquement cette stratégie dans une vidéo postée début juin 2025, où il affirme avoir « activé » certains clans armés à Gaza, précisant que cela a permis de « sauver la vie de soldats de Tsahal ». Les milices en question, comme celle de Yasser Abu Shabab à Rafah, sont soupçonnées de piller l’aide humanitaire et de semer le chaos, alors même qu’elles bénéficieraient d’un soutien israélien officieux. Cette révélation, jugée explosive par plusieurs responsables sécuritaires et figures de l’opposition comme Yair Lapid, soulève une série de questions sur la stratégie de Netanyahou, l’usage d’alliés instables dans des zones civiles et les possibles conséquences à long terme si ces armes finissent entre les mains d’éléments encore plus radicaux.
Les israéliens se mobilisent également
Les manifestations se multiplient, aussi bien à la frontière de Gaza que dans les grandes villes comme Tel-Aviv, Jérusalem ou Haïfa. Des milliers de citoyens israéliens descendent régulièrement dans la rue pour réclamer un cessez-le-feu immédiat, dénonçant une guerre devenue interminable, inefficace et destructrice. Le mouvement « Bring Them Home Now », porté par les familles des otages encore retenus à Gaza, est au cœur de cette mobilisation populaire. Ces familles refusent que leurs proches soient sacrifiés au nom d’une stratégie militaire opaque, et exigent un accord politique, même au prix de concessions, pour ramener les captifs vivants. Leur slogan, repris en boucle dans les rassemblements et relayé massivement sur les réseaux sociaux, résume une colère qui dépasse les clivages politiques : « Pas un jour de plus ». De plus en plus de voix s’élèvent contre Benjamin Netanyahou, y compris dans son propre camp politique. Certains membres du Likoud critiquent désormais ouvertement son entêtement, sa communication jugée cynique, et son instrumentalisation du conflit pour tenter de sauver sa carrière politique menacée par des procès pour corruption. La société israélienne, fracturée entre sécurité, compassion et colère, semble arriver à un point de rupture historique. (Sources : Haaretz, The Times of Israel, Le Monde, juin 2025).
Le retournement vernis médiatique en France
Depuis le 7 octobre 2023, les grands médias français ont majoritairement relayé la version israélienne des faits, avec une couverture marquée par une empathie immédiate pour les victimes des attaques du Hamas, une indignation sélective et une quasi-invisibilisation des dizaines de milliers de morts palestiniens. Ce traitement déséquilibré, longtemps présenté comme une évidence morale, commence pourtant à se fissurer en ce mois de juin 2025. Ici et là, des tribunes courageuses paraissent dans la presse, des chroniques radiophoniques osent mettre en question l’aveuglement médiatique, et des chercheurs, étudiants ou journalistes non alignés parlent ouvertement de « punition collective », « nettoyage ethnique » ou même « génocide rampant » à Gaza. Le ton change, lentement mais visiblement. L’exposition massive d’images de destruction – enfants démembrés, hôpitaux en ruines, cadavres ensevelis sous les gravats – rend le discours officiel de plus en plus intenable. Ce ne sont plus seulement les médias alternatifs qui dénoncent l’asymétrie, mais aussi certaines figures intellectuelles et journalistes de l’intérieur du système, parfois sous pseudonyme. Ce n’est pas encore une rupture franche, mais le consensus médiatique d’hier, si docile, vacille désormais face à la réalité d’un désastre humanitaire dont l’ampleur devient impossible à dissimuler. (Sources : Libération, Mediapart, France Inter, tribunes universitaires, juin 2025).
Criminaliser la critique : quand le lobby israélien dicte la loi en France
Une nouvelle tentative de museler la liberté d’expression vient de franchir un cap dangereux à l’Assemblée nationale : une proposition de loi visant à assimiler l’antisionisme à de l’antisémitisme. Derrière cette manœuvre juridique se cache une offensive idéologique d’une rare violence, pilotée par les relais les plus actifs du lobby pro-israélien en France. Depuis des années, ces groupes de pression — CRIF, LICRA, B’nai B’rith, AJC — cherchent à verrouiller tout débat sur la politique d’Israël, en criminalisant ses opposants. Aujourd’hui, ils veulent franchir une étape décisive : interdire purement et simplement la critique du sionisme, c’est-à-dire l’idéologie fondatrice de l’État d’Israël, responsable de la colonisation de la Palestine, de l’épuration ethnique de 1948 et de la répression actuelle à Gaza. Le prétexte ? Protéger les citoyens juifs de France contre la haine. Le vrai objectif ? Bâillonner tous ceux qui osent dénoncer les crimes de guerre commis par Israël, en assimilant systématiquement la défense des droits des Palestiniens à un acte raciste. Les partisans de cette loi — de Yaël Braun-Pivet à Meyer Habib, en passant par des députés Renaissance et LR — ne s’en cachent même plus : il s’agit d’une bataille culturelle et politique pour imposer une vérité officielle, où toute dissidence sera assimilée à de la haine. Mais une telle dérive est incompatible avec les principes républicains. On ne peut pas, au nom de la lutte contre l’antisémitisme, effacer le droit de critiquer une idéologie, fût-elle soutenue par un État. On ne peut pas faire d’un courant politique — le sionisme — un dogme sacré au-dessus des lois. Et surtout, on ne peut pas accepter que les institutions françaises soient soumises à la pression d’intérêts étrangers ou communautaires. Si cette loi passait, elle ferait basculer la France dans une ère d’exception idéologique, où il ne serait plus possible de dénoncer une occupation militaire, une colonisation illégale ou des bombardements de civils sans risquer la prison. Fort heureusement, une partie de la gauche, des juristes, des associations antiracistes indépendantes, des intellectuels et même quelques journalistes commencent à tirer la sonnette d’alarme. Dans les conditions actuelles, les chances que cette loi soit adoptée en l’état sont relativement faibles — autour de 30 à 40 % — mais cela n’enlève rien à la gravité du signal envoyé. Car ce texte, même s’il échoue aujourd’hui, sera probablement redéposé demain, avec un autre emballage. Et la seule réponse possible, c’est la résistance. (Sources : Assemblée nationale, CRIF.fr, Le Monde, Légifrance, tribunes de Dominique Vidal, Julien Salingue, Collectif Palestine Vaincra, juin 2025).
Quand l’impunité se croit tout permis : le scandale DDF et les autres
Le 27 mai 2025, Paris a été le théâtre d’un événement qui marquera peut-être un tournant moral dans l’opinion publique : le gala de la Diaspora Defence Force (DDF), un rassemblement ouvertement pro-israélien, a fait scandale en transformant les morts palestiniens en objet de divertissement. La vidéo d’un « quiz » macabre, posant des questions sur le nombre de civils tués à Gaza comme s’il s’agissait d’un jeu télévisé, a circulé sur X avant d’être précipitamment supprimée par les organisateurs, pris de panique face à l’indignation suscitée. Mais le mal était fait. Sur place, des intervenants comme Barbara Lefebvre ou d’autres figures de l’extrême droite sioniste ont tenu des propos d’une brutalité glaçante, appelant sans détour à « vider Gaza », à « aller jusqu’au bout » — autrement dit : à l’épuration ethnique. Des paroles que certains députés, à l’instar d’Aymeric Caron (LFI), ont qualifiées d’apologie de crimes de guerre, entraînant le dépôt d’une plainte au parquet de Paris.
Ce gala n’est pas un cas isolé. Il s’inscrit dans une série d’événements récents qui révèlent un climat d’arrogance et de toute-puissance dans certains cercles pro-israéliens ultra-politisés. Il y a eu la tournée de soutien à Tsahal organisée à Marseille en janvier, avec distribution de T-shirts « Gaza doit payer », tolérée par la préfecture. Il y a eu les propos d’un chroniqueur télé affirmant en plateau que « tout soutien à la Palestine est un soutien au terrorisme », sans être inquiété. Il y a eu la censure d’expositions culturelles jugées « trop pro-palestiniennes » et les pressions directes exercées sur les recteurs d’universités pour interdire les conférences d’intellectuels critiques d’Israël.
Mais le scandale DDF est peut-être celui de trop. Car il ne s’agissait plus ici de posture politique ou de propagande voilée, mais d’un moment de jouissance obscène assumée, au mépris de toute humanité. Ce qui a également sauté aux yeux, c’est l’entrisme assumé de certains réseaux d’influence — souvent désignés sous le terme de sayanim — opérant dans les écoles de journalisme, les rédactions, les cabinets politiques, les ONG prétendument neutres. Pendant des mois, ces relais ont bénéficié d’une forme d’impunité, travestis en experts ou en voix légitimes. Mais à mesure que la guerre à Gaza s’enlise et que les images de massacres deviennent insoutenables, les masques tombent. L’opinion publique commence à ouvrir les yeux. On ne peut plus faire passer la critique d’Israël pour de la haine, ni dissimuler les collusions sous prétexte de lutte contre l’antisémitisme. Il devient urgent de nommer les choses. Et de rappeler que ce genre de soirées ne relève pas de la défense communautaire, mais d’un mépris absolu pour les lois de la guerre, les droits humains, et la mémoire des morts.
En conclusion :
Le vernis craque, et avec lui s’effondre une architecture de propagande patiemment construite depuis des décennies. Les masques tombent à Tel-Aviv, mais aussi à Paris, à Bruxelles, à Washington. Les crimes ne peuvent plus être déguisés en « riposte », les bombardements d’enfants ne peuvent plus être travestis en « lutte contre le terrorisme », et les relais d’influence qui dictent les lois, les récits et les indignations sélectives ne peuvent plus se cacher derrière des mots creux. Ce qui se joue aujourd’hui, c’est bien plus que la survie du peuple palestinien : c’est la possibilité même de dire non à une idéologie d’occupation, de colonisation et d’humiliation érigée en vérité d’État. Face à un Netanyahou acculé, à un lobby qui s’affole, à des médias français qui peinent à maintenir la ligne, une brèche s’est ouverte. Ce n’est pas encore une dézionisation assumée de la France, mais c’en est peut-être le premier frisson. Et si les peuples se lèvent — à Gaza, à Tel-Aviv, à Paris, sur mer ou à pied — alors rien n’est joué, sauf la vérité.
Mort suspecte d’Olivier Marleix : encore un “suicide” qui réduit au silence ?
Le 7 juillet 2025, Olivier Marleix, député Les Républicains d’Eure-et-Loir, est retrouvé pendu à son domicile d’Anet, à l’âge de 54 ans. Un suicide, selon le procureur de Chartres, Frédéric Chevallier. Un « petit bout de papier » non encore exploité, pas de lettre explicative, des ordinateurs et un téléphone saisis pour analyse : voilà tout ce que les autorités daignent partager. Pour un média dissident qui refuse d’avaler les narratifs officiels, cette mort brutale sent le soufre. Marleix, figure intègre et pugnace, dérangeait. Et si ce « suicide » était une vérité trop commode pour un système qui n’aime pas les voix discordantes ?
Oh, Miracle ! Le FBI Déclare : Pas de Liste Epstein, Juste un Suicide Impeccable
Une Farce à l’Americaine
Tenez-vous bien, chers patriotes, car le 07 juillet 2025, le FBI nous a gratifiés d’une annonce aussi hilarante qu’incroyable : Jeffrey Epstein, l’homme aux secrets juteux, s’est « bel et bien suicidé » dans sa cellule, et “roulements de tambour” il n’y a aucune liste de ses petits copains puissants !
Oui, vous avez bien lu : après des années de spéculations délirantes et de scandales à n’en plus finir, les gardiens de la vérité fédérale nous servent cette pépite comme si on avalait des bonbons. Mais franchement, qui pourrait gober une telle fable dans l’Amérique des héros et des complots ?
Décès d’un franc-maçon à Fontainebleau : drogue et rencontre au cœur de l’enquête
Laurent Kupferman, essayiste et membre éminent du Grand Orient de France, a été retrouvé mort mercredi 2 juillet au matin, dans un appartement du centre-ville de Fontainebleau, en Seine-et-Marne. Âgé de 59 ans, il serait décédé après avoir consommé des drogues de synthèse, notamment du GHB et de la 3MMC, en compagnie de deux hommes rencontrés via un site de rencontre. Une enquête pour « homicide involontaire » est en cours, et les deux individus présents ont été placés en garde à vue…
BFMTV, le naufrage d’une chaîne en quête de scandale : l’attaque pathétique contre Alain Soral
Alors que les chaînes d’information en continu, à l’image de BFMTV, s’enfoncent dans un déclin d’audience aussi prévisible que pathétique, la stratégie est claire : fabriquer des scandales à tout prix pour tenter de ramener un public désabusé. Dans cette descente aux enfers médiatiques, Alain Soral, voix dissidente et suivie par un nombre croissant de Français lassés du récit officiel, devient la cible idéale d’une campagne de diffamation orchestrée par une BFMTV aux abois. Mais cette tentative désespérée de salir une figure révélatrice d’un ras-le-bol général risque de se retourner contre ses instigateurs. Démonstration.
La chute libre de BFMTV : un média en fin de course
Les chiffres ne mentent pas. En 2023, BFMTV se vantait encore d’être la première chaîne d’info avec 3 % de part d’audience, mais les tendances récentes montrent un effondrement inexorable. Les Français, saturés par une couverture biaisée et sensationnaliste, tournent le dos à ces organes mainstream qui servent plus les intérêts politiques que l’information brute. Face à cette hémorragie, que fait BFMTV ? Elle dégaine l’arme fatale du scandale fabriqué, espérant capter l’attention avec des titres racoleurs et des accusations infondées. Le 3 juillet 2025, la chaîne publie un article prétendant qu’Alain Soral, exilé en Suisse, est recherché pour « provocation au terrorisme » dans une soi-disant affaire d’ingérence pro-iranienne. Un scoop ? Non, une pantalonnade.
Soral, bouc émissaire d’une chasse aux sorcières
Reprenons les faits. BFMTV s’appuie sur une enquête du Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) concernant une chaîne Telegram « Axe de la Résistance », accusée de propagande pro-iranienne. Trois personnes, dont une Iranienne à Lyon, sont mises en examen. Jusque-là, rien de neuf. Mais associer Soral à cette affaire relève de la pure spéculation. La chaîne brandit comme preuve une vieille déclaration de 2013 où Soral, avec son humour provocateur, avait plaisanté sur 3 millions d’euros reçus de l’Iran pour financer une liste antisioniste. Or, comme l’a révélé une ancienne vidéo et largement vue à l’époque, Soral a démenti cette histoire, la présentant comme ironique et fausse. BFMTV, dans sa hâte de salir, oublie commodément ce démenti, préférant tisser un récit mensonger pour faire de Soral le diable incarné.
Pas de preuves solides d’un financement récent, pas de mandat d’arrêt officiel publié, juste des soupçons vagues et des perquisitions infructueuses chez lui en mai dernier. Pourtant, BFMTV ose titrer avec assurance, transformant une enquête en cours en verdict. Où est le journalisme, si ce n’est dans la poubelle de la propagande ?
Proposition de loi n°1535 : « interdire et sanctionner les contenus et discours à caractère antirépublicain »
Proposition de loi n°1355 : la République brandit le bâton de la censure
Le 10 juin 2025, une clique de députés, emmenée par Vincent Jeanbrun et Laurent Wauquiez, a osé déposer à l’Assemblée nationale la proposition de loi n°1355, prétendument destinée à « interdire et sanctionner les contenus et discours à caractère antirépublicain ». Sous le masque de la défense des valeurs républicaines – liberté, égalité, laïcité –, ce texte est une attaque frontale contre la liberté d’expression, un coup de poignard dans le cœur du débat démocratique. Cette proposition liberticide, drapée dans les oripeaux de la vertu républicaine, n’est rien d’autre qu’un outil pour imposer une pensée unique et museler toute voix dissidente. Voici pourquoi elle doit être dénoncée avec la plus grande vigueur.
Un texte vague, une arme contre la liberté
L’article 1er de cette proposition définit comme « antirépublicain » tout discours qui « remet en cause » la laïcité, la démocratie ou l’indivisibilité de la nation, ou qui promeut des idées contraires comme la théocratie ou le communautarisme. Ces termes sont d’une ambiguïté criminelle. Qu’est-ce que « remettre en cause » ? Une critique des dérives autoritaires de l’État ? Une réflexion sur la laïcité mal appliquée ? Un débat sur l’identité culturelle ? Tout cela pourrait tomber sous le couperet d’une justice aux ordres d’une élite autoproclamée. Ce flou n’est pas un oubli : c’est une arme, conçue pour frapper large et intimider quiconque oserait penser hors des clous de la « bien-pensance » républicaine.
Des sanctions dignes d’un régime autoritaire
La proposition ne fait pas dans la dentelle : jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende pour un tweet ou un discours jugé « antirépublicain », et même 5 ans et 75 000 € si cela se passe en ligne, en réunion, ou par un élu. Des peines dignes d’un régime qui craint les mots plus que les actes. Associations, collectifs, ou même lieux de culte risquent la dissolution pure et simple (article 4) si l’État décide qu’ils franchissent la ligne rouge – une ligne qu’il trace lui-même, bien sûr. Quant aux plateformes numériques, elles devront jouer les censeurs zélés, supprimant tout contenu signalé en 24 heures sous peine de sanctions (article 5). Résultat ? Une autocensure généralisée, où citoyens, médias et entreprises préféreront se taire plutôt que de risquer la foudre d’un État devenu gardien de la pensée...
Netanyahu et la CPI : La Liste des députés français qui ont dit non à la justice internationale
Le 2 juillet 2025, la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale française a voté sur un amendement crucial concernant l’application des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre Benjamin Netanyahu, Premier ministre d’Israël, et Yoav Gallant, ministre de la Défense, pour des crimes présumés contre l’humanité et des crimes de guerre en Palestine. Ce vote, bien que rejeté par une courte majorité de 16 voix contre 15, révèle une division significative au sein des instances politiques françaises sur la question de la justice internationale. Cet article dresse la liste des députés impliqués dans ce vote et analyse leur position, tout en soulignant l’importance de respecter les obligations de la France envers la CPI…
Le procès de Sean « Diddy » Combs : un verdict édulcoré qui sent le soufre
Le 2 juillet 2025, le verdict du procès de Sean « Diddy » Combs a été prononcé, laissant derrière lui un sillage d’amertume et de questions troublantes. Accusé de trafic sexuel, d’association de malfaiteurs (racketeering) et de transport à des fins de prostitution, le magnat de l’industrie musicale a été acquitté des deux premiers chefs – ceux qui auraient pu le clouer à vie derrière les barreaux – et reconnu coupable seulement du dernier, un délit passible d’une peine maximale de 10 ans. Ce dénouement, aussi léger qu’un soufflé face à l’ampleur des accusations, a jeté un froid glacial sur les espoirs d’une justice impitoyable. Et si ce verdict n’était pas qu’une simple défaillance judiciaire, mais le résultat d’un écran de fumée érigé par des puissants soucieux de ne pas être éclaboussés ? Plongeons dans cette affaire nauséabonde où l’impunité semble danser avec l’influence…
Macron-Poutine : un dialogue repris après plus de deux ans de silence initié par l’UE, l’urgence d’avancer
Le 1er juillet 2025, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont entretenus par téléphone pendant plus de deux heures, marquant leur premier échange direct depuis l’automne 2022. Cet appel, survient après près de trois ans de rupture diplomatique initiée par Macron, intervient dans un contexte de crises internationales critiques, notamment l’escalade des tensions au Moyen-Orient et la persistance du conflit en Ukraine. Cet entretien, bien que symbolique, ouvre une opportunité rare de rétablir un canal de communication entre Paris et Moscou. Plus que jamais, il souligne l’urgence de dépasser les divergences pour progresser vers des solutions concrètes face aux défis mondiaux…
Plainte déposée en France contre deux snipers franco-israéliens pour des exécutions sommaires à Gaza
Le 1er juillet 2025, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), en collaboration avec plusieurs organisations palestiniennes, a déposé une plainte auprès du pôle Crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris contre deux snipers franco-israéliens, identifiés sous les noms de Sasha A. et Gabriel B. Ces individus sont accusés d’avoir participé à des exécutions sommaires de civils palestiniens dans la bande de Gaza entre novembre 2023 et mars 2024…