Point de presse de la présidente de la Commission européenne Ursula von der LEYEN et de la Haute Représentante / Vice-présidente Kaja KALLAS sur le 18e paquet de sanctions contre la Russie

    Dans une déclaration aussi pathétique qu’inepte, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, s’est vantée le 10 juin 2025 d’avoir mis fin à l’ère des pipelines Nord Stream 1 et 2, affirmant que « l’Europe les met derrière elle pour de bon ». Cette annonce, faite aux côtés de Kaja Kallas, l’ancienne première ministre estonienne et désormais Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères, n’a fait qu’ajouter à l’absurdité de la situation. Kallas, connue pour ses positions fermement anti-russes et ses liens étroits avec la National Endowment for Democracy (NED), une organisation financée par la CIA et souvent critiquée pour ses ingérences dans les affaires internes des pays, incarne parfaitement l’alignement de l’UE sur les intérêts américains. Quelques jours plus tôt, Donald Trump, dans une vidéo largement diffusée, avait tranquillement revendiqué la responsabilité de cette « victoire » énergétique, déclarant sans ambages qu’il était « celui qui a mis fin à Nord Stream 2 ». Alors, von der Leyen croit-elle réellement qu’elle peut berner quiconque avec son petit numéro de souveraineté européenne, ou est-ce simplement une nouvelle preuve de l’humiliation continue de l’Union européenne face à l’hégémonie américaine ?

    Voyons les faits. Nord Stream 1 et 2, ces pipelines qui reliaient la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique, ont été neutralisés non pas par une quelconque décision brillante de Bruxelles, mais par une combinaison de sanctions américaines sous Trump et, très probablement, par un sabotage orchestré ou facilité par les États-Unis. Les enquêtes sur les explosions de 2022 n’ont pas encore abouti à des conclusions définitives, mais les soupçons pèsent lourdement sur Washington, avec des rapports suggérant des opérations comme BALTOPS 2022. Et maintenant, von der Leyen ose nous faire croire que c’est l’Europe qui a décidé de tourner la page ? Ridicule.

    Pire encore, sa proposition de baisser le plafond des prix du pétrole russe à 45 $ par baril n’est qu’un autre exemple de cette danse macabre où l’UE suit docilement les ordres de son maître américain. Trump, dans sa vidéo, n’a pas seulement revendiqué la fin de Nord Stream ; il a aussi promis de vendre du pétrole et du gaz à l’Europe, « probablement le double de ce que quelqu’un d’autre pourrait faire ». Et que fait von der Leyen ? Elle renforce les sanctions contre la Russie, rendant l’Europe encore plus dépendante des États-Unis. C’est une stratégie qui ne sert qu’un seul intérêt : celui de Washington, qui voit là une occasion en or de dominer les marchés énergétiques européens.

    Cette mascarade n’est pas nouvelle. Depuis des décennies, l’UE se présente comme un acteur géopolitique autonome, mais à chaque crise, elle se révèle être une simple extension des politiques américaines. Les sanctions contre la Russie, les pressions sur l’énergie, les discours moralisateurs sur la démocratie : tout cela n’est qu’un théâtre où von der Leyen joue le rôle de la figurante principale, tandis que les véritables décisions se prennent à Washington. Et pendant ce temps, l’Europe s’enfonce dans une dépendance énergétique croissante, sacrifiant son autonomie pour plaire à son protecteur transatlantique.

    La présence de Kaja Kallas à ses côtés n’est pas anodine. Kallas, avec son passé de première ministre estonienne et ses liens bien documentés avec la NED, accusée de promouvoir des agendas pro-occidentaux à l’étranger, incarne l’alignement total de l’UE sur les intérêts américains. Sa nomination comme Haute Représentante pour les affaires étrangères n’est qu’un autre signe de l’infiltration américaine dans les institutions européennes. Ensemble, von der Leyen et Kallas forment un duo parfait : l’une prétendant à une souveraineté illusoire, l’autre agissant comme un agent anti-russe zélé, tous deux dansant au rythme de Washington.

    Les réactions ne se sont pas faites attendre. Des accusations de sabotage, des dénonciations de corruption : tout cela reflète une frustration croissante face à une Union européenne qui semble incapable de tracer sa propre voie. Lorsque Trump peut se vanter d’avoir « éteint » Nord Stream, et que von der Leyen suit avec des annonces qui semblent sorties d’un manuel de communication de crise écrit à Langley, il est difficile de ne pas voir l’UE comme une simple marionnette.

    Et pourtant, von der Leyen persiste. Elle parle de coordination avec le G7, comme si l’Europe avait un quelconque poids dans ces discussions. Mais qui décide vraiment ? Les États-Unis, bien sûr. L’UE n’est qu’un écho, un amplificateur des politiques américaines, sans vision propre, sans stratégie indépendante. Et pendant ce temps, les Européens paient le prix fort, littéralement et figurativement, pour cette soumission.

    En conclusion, la déclaration de von der Leyen n’est rien d’autre qu’un mensonge éhonté, une tentative pathétique de se donner une image de leader alors qu’elle ne fait que suivre les ordres. L’hégémonie américaine n’a jamais été aussi flagrante, et von der Leyen, avec son sourire figé et ses mots creux, en est la triste incarnation. L’Europe mérite mieux qu’une présidente qui danse au rythme de Washington, accompagnée d’un agent anti-russe financé par la NED. Mais tant qu’elle restera dans cet état de dépendance, elle continuera à être ridiculisée sur la scène mondiale. Et von der Leyen, avec sa prétendue souveraineté, ne sera jamais qu’une marionnette dont les fils sont tirés de l’autre côté de l’Atlantique.

     

    BFMTV, le naufrage d’une chaîne en quête de scandale : l’attaque pathétique contre Alain Soral

    BFMTV, le naufrage d’une chaîne en quête de scandale : l’attaque pathétique contre Alain Soral

    Alors que les chaînes d’information en continu, à l’image de BFMTV, s’enfoncent dans un déclin d’audience aussi prévisible que pathétique, la stratégie est claire : fabriquer des scandales à tout prix pour tenter de ramener un public désabusé. Dans cette descente aux enfers médiatiques, Alain Soral, voix dissidente et suivie par un nombre croissant de Français lassés du récit officiel, devient la cible idéale d’une campagne de diffamation orchestrée par une BFMTV aux abois. Mais cette tentative désespérée de salir une figure révélatrice d’un ras-le-bol général risque de se retourner contre ses instigateurs. Démonstration.

    La chute libre de BFMTV : un média en fin de course

    Les chiffres ne mentent pas. En 2023, BFMTV se vantait encore d’être la première chaîne d’info avec 3 % de part d’audience, mais les tendances récentes montrent un effondrement inexorable. Les Français, saturés par une couverture biaisée et sensationnaliste, tournent le dos à ces organes mainstream qui servent plus les intérêts politiques que l’information brute. Face à cette hémorragie, que fait BFMTV ? Elle dégaine l’arme fatale du scandale fabriqué, espérant capter l’attention avec des titres racoleurs et des accusations infondées. Le 3 juillet 2025, la chaîne publie un article prétendant qu’Alain Soral, exilé en Suisse, est recherché pour « provocation au terrorisme » dans une soi-disant affaire d’ingérence pro-iranienne. Un scoop ? Non, une pantalonnade.

    Soral, bouc émissaire d’une chasse aux sorcières

    Reprenons les faits. BFMTV s’appuie sur une enquête du Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) concernant une chaîne Telegram « Axe de la Résistance », accusée de propagande pro-iranienne. Trois personnes, dont une Iranienne à Lyon, sont mises en examen. Jusque-là, rien de neuf. Mais associer Soral à cette affaire relève de la pure spéculation. La chaîne brandit comme preuve une vieille déclaration de 2013 où Soral, avec son humour provocateur, avait plaisanté sur 3 millions d’euros reçus de l’Iran pour financer une liste antisioniste. Or, comme l’a révélé une ancienne vidéo et largement vue à l’époque, Soral a démenti cette histoire, la présentant comme ironique et fausse. BFMTV, dans sa hâte de salir, oublie commodément ce démenti, préférant tisser un récit mensonger pour faire de Soral le diable incarné.
    Pas de preuves solides d’un financement récent, pas de mandat d’arrêt officiel publié, juste des soupçons vagues et des perquisitions infructueuses chez lui en mai dernier. Pourtant, BFMTV ose titrer avec assurance, transformant une enquête en cours en verdict. Où est le journalisme, si ce n’est dans la poubelle de la propagande ?

    Proposition de loi n°1535 : « interdire et sanctionner les contenus et discours à caractère antirépublicain »

    Proposition de loi n°1535 : « interdire et sanctionner les contenus et discours à caractère antirépublicain »

    Proposition de loi n°1355 : la République brandit le bâton de la censure
    Le 10 juin 2025, une clique de députés, emmenée par Vincent Jeanbrun et Laurent Wauquiez, a osé déposer à l’Assemblée nationale la proposition de loi n°1355, prétendument destinée à « interdire et sanctionner les contenus et discours à caractère antirépublicain ». Sous le masque de la défense des valeurs républicaines – liberté, égalité, laïcité –, ce texte est une attaque frontale contre la liberté d’expression, un coup de poignard dans le cœur du débat démocratique. Cette proposition liberticide, drapée dans les oripeaux de la vertu républicaine, n’est rien d’autre qu’un outil pour imposer une pensée unique et museler toute voix dissidente. Voici pourquoi elle doit être dénoncée avec la plus grande vigueur.

    Un texte vague, une arme contre la liberté
    L’article 1er de cette proposition définit comme « antirépublicain » tout discours qui « remet en cause » la laïcité, la démocratie ou l’indivisibilité de la nation, ou qui promeut des idées contraires comme la théocratie ou le communautarisme. Ces termes sont d’une ambiguïté criminelle. Qu’est-ce que « remettre en cause » ? Une critique des dérives autoritaires de l’État ? Une réflexion sur la laïcité mal appliquée ? Un débat sur l’identité culturelle ? Tout cela pourrait tomber sous le couperet d’une justice aux ordres d’une élite autoproclamée. Ce flou n’est pas un oubli : c’est une arme, conçue pour frapper large et intimider quiconque oserait penser hors des clous de la « bien-pensance » républicaine.

    Des sanctions dignes d’un régime autoritaire
    La proposition ne fait pas dans la dentelle : jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende pour un tweet ou un discours jugé « antirépublicain », et même 5 ans et 75 000 € si cela se passe en ligne, en réunion, ou par un élu. Des peines dignes d’un régime qui craint les mots plus que les actes. Associations, collectifs, ou même lieux de culte risquent la dissolution pure et simple (article 4) si l’État décide qu’ils franchissent la ligne rouge – une ligne qu’il trace lui-même, bien sûr. Quant aux plateformes numériques, elles devront jouer les censeurs zélés, supprimant tout contenu signalé en 24 heures sous peine de sanctions (article 5). Résultat ? Une autocensure généralisée, où citoyens, médias et entreprises préféreront se taire plutôt que de risquer la foudre d’un État devenu gardien de la pensée...

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