Jour 2 : Escalade multidimensionnelle

Jour 2 : Escalade multidimensionnelle

En ce deuxième jour du délai de 14 jours “fixé” par Donald Trump pour statuer sur une éventuelle intervention militaire dans le conflit Iran-Israël, la situation s’enfonce dans une crise multidimensionnelle. Initié par des frappes israéliennes le 13 juin 2025 sur des sites iraniens, sans preuves d’une menace nucléaire selon les services de renseignement américains sous Tulsi Gabbard, ce conflit atteint une phase critique, prolongeant les défis diplomatiques esquissés au Jour 1. Une impasse à Genève, une escalade militaire confirmée, un séisme près de Semnan exploité narrativement, des menaces houthies en mer Rouge, un renforcement naval américain, une évacuation du personnel de l’ambassade US à Tel Aviv et une pression israélienne croissante dessinent un tableau de tensions exacerbées. Voici une analyse géopolitique approfondie des développements, s’inscrivant dans la continuité de l’analyse du Jour 1 sur les difficultés de l’Union européenne (UE) à relever un défi diplomatique face à des dynamiques régionales et internationales complexes…

Jour 1 : L’UE face à un défi diplomatique

Jour 1 : L’UE face à un défi diplomatique

Hier, le 19 juin 2025, la Maison Blanche a annoncé que le président Donald Trump se donnait deux semaines pour décider d’une éventuelle intervention militaire américaine dans le conflit opposant Israël à l’Iran, déclenché par des frappes israéliennes sur des sites iraniens. Cette déclaration, portée par la porte-parole Karoline Leavitt, intervient dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, alors que les services de renseignement américains ont indiqué n’avoir aucune preuve concrète que l’Iran soit sur le point de produire une arme nucléaire, contrairement aux allégations israéliennes. En ce premier jour du délai de 14 jours, l’Union européenne (UE) s’engage dans une médiation délicate à Genève, sous l’égide de Kaja Kallas, dont les liens avec le National Endowment for Democracy (NED) (affilié à la CIA), compliquent la perception de l’UE comme acteur neutre…