Hicham Hamza : Chronique d’un pseudo-dissident qui divise pour masquer ses compromissions

Par la rédaction de Contre7

Dans un paysage médiatique français où la dissidence authentique peine à s’unir face à l’oligarchie mondiale, Hicham Hamza, alias Panamza, se pare d’une façade puritaine anti-système pour mieux semer la discorde. Fondateur d’un site d’enquête en 2013, il se pose en pourfendeur des « réseaux sionistes » et des élites, tout en attaquant sans relâche les vrais résistants – Alain Soral, Youssef Hindi, Pierre Jovanovic, Marcel D., Dieudonné, Salim Laïbi etc… etc….

Mais derrière cette vitrine de radicalité, une chronologie implacable révèle un opportunisme flagrant : des piges pour des médias financés par des milliardaires comme Xavier Niel, une complicité assumée avec des collaborations athlantistes via oumma.com (révélées par WikiLeaks), et une propension à relayer des narratifs alignés sur Tel-Aviv, issus de sources promues par le B’naï B’rith, le GODF, Jacques Attali ou des figures comme Caroline Fourest et Conspiracy Watch.

Pire, un journaliste anonyme nous a confié via des vocaux que Hamza servirait de « rabatteur » pour identifier et dresser des listes de radicaux, alimentant ainsi les services de renseignement.

Contrairement à notre média, qui prône une union des dissidents malgré les divergences – car le débat contradictoire avance la cause, pas les excommunications – Hamza tente de fracturer nos rangs pour le compte d’intérêts occultes. Retraçons chronologiquement cette trajectoire de duplicité.

2007-2008 : Les prémices d’une carrière mainstream, loin du puritanisme affiché

Tout commence en 2007, alors que Hicham Hamza, fraîchement sorti (sans diplôme) du Centre de Formation des Journalistes, se lance dans le journalisme. Loin d’une posture dissidente, il intègre dès 2008 des médias institutionnels ou borderline, comme pigiste pour Politis – fondé en 1988 par le socialiste Bernard Langlois, un hebdo de gauche critique mais ancré dans le système républicain. Hamza y publie des articles sur l’antisémitisme et le sionisme, mais dans un cadre modéré, financé par des abonnements et des aides publiques, sans jamais remettre en cause les fondements du modèle médiatique dominant. Cette pigiste s’inscrit dans une phase où Hamza navigue dans les eaux calmes de la presse de gauche, acceptant les contraintes éditoriales pour bâtir son réseau. Déjà, cette collaboration avec un média socialiste comme Politis – symbole d’une gauche compatible avec les élites – contredit son futur puritanisme anti-système, où il fustige toute compromission avec le pouvoir.

2008 : Le virage vers Bakchich.info, financé par les milliardaires qu’il cible aujourd’hui

C’est en 2008 que l’hypocrisie s’installe pour de bon. Hamza rejoint Bakchich.info, un webzine satirique d’investigation lancé en 2006 par Nicolas Beau et Xavier Monnier, comme journaliste-reporter d’images et auteur d’articles. Sur papier, Bakchich incarne l’indépendance : enquêtes incisives sur la corruption et les scandales politiques. Mais en coulisses, le financement trahit les idéaux. Le site tire 7 000 à 8 000 euros mensuels de publicités gérées par le groupe Lagardère – empire médiatique de l’establishment, contrôlant Paris Match, Europe 1 et bien d’autres –, complété par Google AdSense. Pire, en 2009, alors que Hamza y contribue activement, Bakchich frôle la faillite et est renfloué par un million d’euros injecté par des actionnaires comme Xavier Niel (milliardaire de Free, gendre de Bernard Arnault, et influent dans Le Monde) et Jean-Pierre Brunois (ex-propriétaire de France-Soir, journal que Hamza critique férocement sur Panamza pour ses liens présumés sionistes). Ces piges pour un média soutenu par les oligarques qu’il dénonce aujourd’hui – Niel, symbole de la tech-capitaliste alignée sur les intérêts atlantistes – révèlent déjà la façade : Hamza touche l’argent des puissants tout en feignant l’indépendance.

Comme il l’admettra plus tard dans son CV auto-publié (2013), ces expériences étaient des « compromissions nécessaires », mais son puritanisme dissident post-2013 les efface opportunément, attaquant ceux qui n’ont pas « sa pureté » imaginaire.

2009-2013 : Oumma.com et la complicité assumée avec l’impérialisme américain

Le summum de la duplicité arrive avec Oumma.com, le « principal site grand public musulman de France » où Hamza officie comme freelance de 2009 à 2013. Ce média, dirigé par Said Branine, entretient des liens étroits avec l’ambassade des États-Unis, comme révélé par les câbles WikiLeaks (PARIS 00003402, juillet 2007 ; décembre 2007). Sous l’administration George W. Bush (2001-2009), Farah Pandith (conseillère au Département d’État, ex-USAID sous George H. W. Bush et George W. Bush) rencontre Branine pour des échanges visant à promouvoir un « islam réformé » en Europe et à contrer la radicalisation, dans le but explicite d’améliorer l’image des États-Unis post-11 septembre auprès des musulmans. Pandith, qui a servi sous Barack Obama (2009-2014, avec Hillary Clinton au Département d’État), orchestre ces dialogues pour partager les « meilleures pratiques » américaines d’intégration. De même, Lynne Weil (directrice de communication au Congrès sous Bush, puis au Département d’État sous Obama) rencontre les rédacteurs d’Oumma pour des programmes d’échange comme l’IVLP, toujours dans cette optique de diplomatie publique. Hamza, parfaitement au courant – il publie en décembre 2010 un article sur Oumma défendant ces liens comme « légitimes » face aux critiques –, cautionne cette collaboration impérialiste. Il quitte le site en 2013 pour des raisons financières, non idéologiques, avant de retourner sa veste sur Panamza : il accuse alors Oumma d’être un « relais de l’ambassade US », recyclant les câbles WikiLeaks qu’il avait minimisés.

Cette volte-face n’est pas de la dissidence ; c’est de l’opportunisme pur, qui masque son rôle de complice dans une opération visant à « réformer » l’islam au profit des intérêts atlantistes.

2013-aujourd’hui : La façade puritaine s’effrite – attaques internes et narratifs alignés sur Tel-Aviv

Dès le lancement de Panamza en 2013, Hamza adopte une posture puritaine : anti-sioniste radical, pourfendeur du « Nouvel Ordre Mondial ». Mais sa dissidence n’est qu’une devanture. Il multiplie les attaques contre les figures de la résistance française, les accusant d’antisémitisme « pathologique » ou de compromissions occultes, tout en relayant des narratifs qui font le jeu de Tel-Aviv.

Hamza discrédite Rima Hassan en relayant des figures comme Nora Bussigny de Franc-Tireur, proche de cercles pro-système, amie du Crif, de Conspiracy Watch qui qualifie les oppositions de complotistes et diplomée du B’Naï B’Rith’ accusant l’eurodéputée pro-palestinienne d’ »obsession juive » masquée, recyclant des thèses alignées sur Tel-Aviv et le B’naï B’rith.

Cette tentative de division constante vise à affaiblir notre front uni : Hamza cible les résistants pour les isoler, relayant des « foudres » qui protègent les élites, comme Fourest l’exigeait en 2012 à Tel-Aviv (« Les foudres s’abattent sur eux, et c’est très bien ainsi »).

Un journaliste anonyme, via des vocaux confidentiels, nous a laissé entendre que Hamza servirait de « rabatteur » : identifiant et dressant des listes de radicaux pour les services de renseignement, sous couvert d’enquêtes.

Si cela reste à confirmer, tout ceci expliquerait son acharnement contre la dissidence authentique, qu’il tente de fragmenter.

2022-2024 : Candidatures électorales fantoches pour une légitimité illusoire

Le summum de cette farce puritaine se manifeste dans les candidatures électorales de Hicham Hamza à la troisième circonscription du Bas-Rhin (Strasbourg-Schiltigheim), où il se présente en outsider « anti-système » tout en recyclant des discours qui profitent aux élites qu’il prétend combattre. En 2022, sous l’étiquette « Gauche patriote », il se proclame « anti-Macron, anti-Pass, anti-sioniste et contre le Nouvel Ordre Mondial », lançant une campagne de dernière minute pour récolter 51 voix des suffrages , un échec retentissant qui n’empêche pas de voir dans cette farce une tentative de légitimation personnelle au sein de la dissidence, sans jamais unir les rangs mais en semant la confusion. Pire, il récidive en 2024, toujours en indépendant « divers », avec un programme de « bon sens populaire » pour les quartiers et une « lutte contre le sionisme », obtenant un total de 112 voix.

Ces candidatures fantoches ne sont pas de la résistance ; ce sont des opérations opportunistes de division, où Hamza se pose en martyr en feignant l’engagement populaire.

Publication des candidatures et des résultats aux élections legislatives de 2022 pour la commune de Souffelweyersheim – (3ème circonscription)

https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/resultats/legislatives-2022/067/06703471.php

Publication des candidatures et des résultats aux élections Législatives 2024 (3ème circonscription):

https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/resultats/legislatives2024/ensemble_geographique/44/67/6703/index.php

Vers une dissidence unie : Le débat, pas la division

Face à cette chronologie accablante, notre média réaffirme : la vraie résistance avance par l’union, tolérant les différences pour frapper l’oligarchie. Hamza, avec sa devanture puritaine et ses attaques alignées sur Tel-Aviv, n’est pas un allié ; c’est un diviseur qui sert les puissants. Unissons-nous contre ces faux frères, ou périssons divisés.

Sources et lectures complémentaires :

  • Câbles WikiLeaks (PARIS 00003402, 2007) pour les liens Oumma-USA.
  • Archives Bakchich.info (Mediapart, 2010) pour le financement.
  • Lives et conférences du Média en 4-4-2 pour les critiques dissidentes.
  • Panamza.com pour les attaques de Hamza (auto-révélatrices).