Le 10 mars 2025, la Roumanie se trouve à un tournant politique majeur, marqué par une crise qui interroge la nature même de la démocratie dans ce pays membre de l’Union européenne (UE). L’interdiction de candidature de Călin Georgescu, favori du premier tour de l’élection présidentielle de novembre 2024 avec 23 % des voix, par la commission électorale roumaine le 9 mars 2025, cristallise un malaise profond. Ce score, obtenu avant l’annulation controversée du scrutin par la Cour constitutionnelle en décembre 2024, était une expression claire d’une partie significative du peuple roumain. Pourtant, des instances nationales, soutenues par le cadre et les pressions de l’UE, semblent avoir décidé que ce choix populaire était inacceptable, plongeant la Roumanie dans une dynamique qui dépasse l’infantilisation pour frôler une mise sous tutelle de sa souveraineté.