Le 10 mai 2025, le Jerusalem Post a publié une information troublante pour Benjamin Netanyahou : Donald Trump envisagerait de reconnaître un État palestinien, sans le Hamas, selon une source diplomatique du Golfe. Ce possible revirement marque un tournant pour « Bibi », habitué au soutien indéfectible de Trump, qui avait auparavant validé ses politiques les plus controversées – transfert de l’ambassade à Jérusalem, reconnaissance de l’annexion du Golan. À l’époque, ces positions s’inscrivaient dans une stratégie claire, soutenue par des lobbys influents comme l’AIPAC, qui mobilise des fonds et des réseaux pour orienter la politique étrangère américaine en faveur d’Israël. Aujourd’hui, Trump semble répondre à d’autres impératifs, notamment un « deal financier majeur » avec l’Arabie saoudite, qui conditionne ses relations à des concessions pour les Palestiniens. La pression s’intensifie avec Emmanuel Macron, qui, depuis avril 2025, a évoqué une possible reconnaissance de la Palestine à l’ONU en juin, avec Riyad. « La paix passe par une reconnaissance mutuelle », a-t-il déclaré le 14 avril à l’Institut du monde arabe. Netanyahou, acculé, dénonce une « récompense pour le terrorisme » et menace d’annexer la Cisjordanie. Mais ses gesticulations ne trompent plus : « Bibi » est au bord du gouffre, et ses soutiens radicaux, y compris les sayanims, se retrouvent piégés par leur propre jeu destructeur…

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