Dans un contexte de tensions croissantes entre les aspirations nationales et les ambitions supranationales, l’élection récente de Karol Nawrocki à la présidence polonaise, soutenu par le parti nationaliste Droit et Justice (PiS), illustre une tendance de fond : la volonté des peuples européens de reprendre en main leur souveraineté. Cette dynamique, portée par un rejet grandissant des élites europhiles, semble inarrêtable, malgré les efforts des institutions européennes pour contenir ce mouvement. Les déclarations récentes d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, sur des mécanismes de « censure préventive » pour contrer la désinformation, ne font qu’exacerber ce sentiment de défiance. Cet article explore pourquoi la révolte des peuples pour leur souveraineté est une force irrépressible, et pourquoi les stratégies europhiles, même les plus coercitives, ne pourront que retarder l’échéance…