Ahmed al-Sharaa, alias Abou Mohammed al-Joulani, s’impose depuis décembre 2024 comme président par intérim de la Syrie après la chute d’Assad. Sa décision récente d’autoriser les forces israéliennes et pro-israéliennes à utiliser l’espace aérien syrien pour intercepter des drones et missiles iraniens n’est pas une trahison, mais la continuation logique d’une relation pragmatique. Face à des accusations de cynisme, son parcours controversé révèle une alliance tacite avec Israël, alimentée par un soutien présumé dont il aurait bénéficié pour présider la Syrie et contrer l’Iran…