Dans une volte-face politique qui en dit long sur ses véritables priorités, Jordan Bardella, président du Rassemblement National et autoproclamé défenseur de la souveraineté française, s’est érigé en chevalier blanc de Nicolas Sarkozy, cet ancien président dont les casseroles sont aussi nombreuses que ses reniements. Alors que Sarkozy a été définitivement condamné pour corruption dans l’affaire des écoutes, Bardella ose parler d’une « volonté d’humilier » l’ex-chef d’État, ignorant superbement les faits et les conséquences de ses actes. Mais au-delà de cette défense indéfendable, c’est l’hypocrisie de Bardella qui saute aux yeux, surtout lorsqu’on se rappelle que Sarkozy est celui qui a trahi la France en signant le traité de Lisbonne, un acte qui a gravement entamé notre souveraineté nationale…