Dans un extrait vidéo diffusé par TVL, une discussion alarmante sur l’avenir de l’euro numérique soulève des questions cruciales sur la liberté individuelle et les risques de surveillance de masse. Ce segment, qui s’inscrit parfaitement dans notre ligne éditoriale axée sur les enjeux de contrôle, de surveillance et de crédit social, met en lumière les implications potentiellement inquiétantes d’une monnaie numérique programmable.
L’extrait commence par une affirmation choc : l’euro numérique serait une « monnaie programmable ». Cela signifie que des portions de votre argent numérique pourraient être pré-allouées à des usages spécifiques, comme l’alimentation ou le carburant, par la Banque centrale européenne (BCE) en fonction de règles politiques prédéfinies. Par exemple, sur 1 000 euros, 300 pourraient être réservés à l’achat de nourriture et 200 à l’achat de carburant. Une fois ces quotas épuisés, même si vous disposez encore de fonds sur votre compte, vous ne pourriez plus les utiliser pour ces purposes. Imaginez arriver à une pompe à essence et voir votre carte refusée, non pas parce que vous n’avez plus d’argent, mais parce que votre « crédit carburant » a été épuisé.
Cette perspective évoque des scenarios dignes d’un système de rationnement, où l’État ou les institutions financières dictent comment et où vous pouvez dépenser votre argent. Comme l’explique Angéline Furet dans l’extrait, « cela peut aller jusqu’à bloquer votre argent, si vous n’êtes plus libre d’utiliser votre propre cash ». Cette perte de liberté financière soulève des inquiétudes profondes quant à l’autonomie des citoyens face à un système de plus en plus contrôlé. Ce débat s’inscrit dans un contexte plus large de développement des monnaies numériques des banques centrales (CBDC), comme l’euro numérique, qui pourrait être mis en œuvre d’ici 2025.
Bien que la Commission européenne ait affirmé que l’euro numérique ne serait pas une monnaie programmable, l’extrait de TVL suggère que des mécanismes de contrôle similaires pourraient être intégrés, facilitant des paiements automatisés qui restreignent les choix des utilisateurs. Cette ambiguïté entre les déclarations officielles et les implications pratiques renforce les craintes d’une société où la surveillance de masse et le crédit social deviennent la norme.
Historiquement, les systèmes de rationnement, comme ceux mis en place pendant les guerres ou dans des économies contrôlées, ont souvent été associés à des périodes de crise et de restriction des libertés. L’idée d’une monnaie numérique programmable rappelle ces précédents, où l’accès aux ressources était conditionné par des quotas imposés par l’État.
Aujourd’hui, avec l’avènement des technologies numériques, ces mécanismes de contrôle pourraient être amplifiés, transformant chaque transaction en une donnée surveillée et analysée, potentiellement utilisée pour évaluer et influencer le comportement des citoyens. Ce sujet est d’autant plus pertinent dans un monde où les concepts de crédit social, comme ceux développés en Chine, gagnent du terrain.
Une monnaie numérique programmable pourrait servir de outil pour récompenser ou punir les individus en fonction de leur conformité à des normes sociales ou économiques définies par des entités centrales. Par exemple, des restrictions pourraient être imposées en cas de non-respect de quotas environnementaux ou de règles sanitaires, transformant ainsi l’argent en un levier de contrôle social.
L’extrait de TVL nous invite à réfléchir sur les conséquences d’un tel système. Alors que la technologie promet souvent des avancées, elle peut aussi être détournée pour limiter nos libertés. La question n’est pas seulement technique, mais profondément politique et éthique : jusqu’où sommes-nous prêts à accepter que notre argent, et donc notre vie, soit programmé par d’autres ? En conclusion, cet extrait vidéo est un appel à la vigilance. Il illustre comment l’euro numérique, sous prétexte de modernité et d’efficacité, pourrait devenir un instrument de contrôle, alignant nos sociétés sur un chemin où la surveillance de masse et le crédit social remplacent la liberté individuelle.
Il est temps de débattre ouvertement de ces enjeux, car l’avenir de notre autonomie financière, et plus largement de nos libertés, en dépend.
🎙️«L'euro numérique est une monnaie programmable (...) Cela signifie que par exemple, sur mille euros, vous pourrez en avoir 300 programmés pour de la nourriture, 200 pour du carburant (...) un fois le crédit carburant épuisé, vous ne pourrez plus faire le plein même s'il vous… pic.twitter.com/PyM4xqdkcn
— TVL (@tvlofficiel) September 24, 2025