
Peine de mort : quand la charia et l’autoritarisme dictent la justice du sang
L’année 2024 a été un triomphe pour les États où la "justice" s’écrit au sabre, à la corde ou par injection létale. Dans ces pays, le droit n’est pas l’expression de la raison, mais le bras armé d’un pouvoir religieux ou dictatorial. Charia islamique stricte, lois antiterroristes floues, justice expéditive militaire : voilà les piliers juridiques qui ont permis à au moins 1 153 personnes d’être exécutées l’année dernière, selon le dernier rapport d’Amnesty International. Et encore, ce chiffre ne prend pas en compte les exécutions clandestines ou étatiques gardées secrètes, notamment en Chine...