Illustration réalisée par Contre7

    Moins d’un mois après la panne électrique géante qui a plongé l’Espagne, le Portugal et une partie du sud de la France dans le chaos le 28 avril 2025, l’Espagne fait face à une nouvelle crise majeure. Dans la nuit du 19 au 20 mai 2025, une panne de téléphonie et d’Internet à grande échelle a paralysé de nombreuses régions du pays, affectant des millions de personnes. Ce nouvel incident, qui rappelle étrangement les scénarios du projet Cyber Polygon, ravive les inquiétudes sur la résilience des infrastructures critiques et les possibles implications géopolitiques, notamment liées aux positions de l’Espagne sur Gaza et la Palestine.

    Une panne qui touche les services essentiels

    La panne, signalée dès la nuit du 19 mai, a affecté les réseaux de téléphonie fixe et mobile ainsi que l’accès à Internet dans plusieurs régions, notamment l’Andalousie, l’Aragon, le Pays basque, la Communauté valencienne, les Canaries, la Galice, la Cantabrie et l’Estrémadure. Les principaux opérateurs comme Movistar, Orange, Vodafone, O2 et Digimobil ont été touchés, laissant des millions d’utilisateurs sans signal ni connexion. Plus inquiétant encore, les lignes d’urgence, dont le numéro 112, sont devenues inaccessibles dans des villes majeures comme Madrid, Barcelone et Valence, obligeant les autorités à mettre en place des numéros alternatifs. Selon Telefónica, l’opérateur à l’origine de l’incident, la panne serait due à une « mise à jour logicielle » ayant entraîné un « incident inattendu ». Les services ont été majoritairement rétablis vers 10h30 le 20 mai, bien que des perturbations ponctuelles aient persisté.

    Un écho troublant avec la panne électrique d’avril

    Cet incident intervient dans un contexte déjà tendu, moins d’un mois après la panne électrique massive du 28 avril 2025, que nous avions couverte dans un précédent article. Ce jour-là, une coupure d’électricité d’une ampleur inédite avait paralysé la péninsule ibérique, affectant transports, communications et services d’urgence, avec des répercussions jusqu’au sud de la France. Si les autorités avaient écarté la piste de la cyberattaque, une enquête judiciaire avait été ouverte pour explorer un possible « sabotage informatique », laissant planer le doute sur les causes réelles de l’incident. La similitude entre ces deux crises – toutes deux touchant des infrastructures critiques et entraînant des perturbations majeures – interroge. Comme nous l’avions évoqué en avril, les scénarios simulés par le projet Cyber Polygon, une initiative du Forum économique mondial (WEF), pourraient faire écho à ces événements.

    Cyber Polygon : une hypothèse qui refait surface

    Le projet Cyber Polygon, qui simule des cyberattaques massives contre des infrastructures critiques comme les réseaux électriques ou de télécommunications, est de nouveau au centre des interrogations. Déjà mentionné lors de la panne électrique d’avril, ce programme vise à tester la résilience des systèmes mondiaux face à des crises cybernétiques. Or, la panne de téléphonie et d’Internet de cette semaine correspond précisément aux types de scénarios envisagés par Cyber Polygon : une interruption des communications à grande échelle, rendant inaccessibles les services d’urgence et paralysant la société. Bien que Telefónica attribue la panne à une mise à jour logicielle, l’absence de détails précis et la récurrence de ces crises en si peu de temps alimentent les soupçons d’une cause plus complexe.

    Censure et opacité : un sujet sensible

    Comme nous l’avions noté dans notre précédent article, le simple fait d’évoquer Cyber Polygon, même de manière factuelle et sans spéculation, entraîne une censure systématique sur des plateformes comme TikTok, où les contenus sont retirés presque immédiatement. Cette censure renforce l’idée que le sujet est sensible. Si une simulation de Cyber Polygon était à l’origine de ces pannes, il est probable que cela ne serait pas divulgué au public, du moins pas dans l’immédiat, afin d’éviter la panique ou de protéger des données confidentielles. Cette opacité, combinée à l’absence d’explications convaincantes de la part des autorités et des opérateurs, ne fait qu’amplifier la méfiance.

    Un contexte géopolitique tendu lié à Gaza

    L’Espagne se trouve dans une position vulnérable en raison de ses positions diplomatiques sur Gaza et la Palestine, qui la distinguent au sein de l’Europe. Madrid a reconnu l’État de Palestine en mai 2024 et a multiplié les critiques contre les actions israéliennes à Gaza, qualifiées de « génocide » par certains responsables espagnols. Le gouvernement de Pedro Sánchez a rejoint la plainte de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) contre Israël et a appelé à un cessez-le-feu permanent, s’attirant les foudres de l’État hébreu. Israël a accusé l’Espagne de « soutenir le terrorisme », et des mesures diplomatiques, comme l’interdiction pour le consulat espagnol à Jérusalem de fournir des services aux Palestiniens, ont été prises en représailles. Ce climat de tension pourrait, selon certains observateurs, exposer l’Espagne à des actions hostiles, y compris dans le cyberespace, bien que rien ne permette d’affirmer un lien direct avec les récentes pannes.

    Une alerte voyage qui en dit long

    Parallèlement, les États-Unis ont émis une alerte voyage de niveau « sévère » pour l’Espagne le 20 mai 2025, exhortant les voyageurs américains à faire preuve de prudence en raison de risques accrus de « terrorisme et de troubles civils », particulièrement dans les zones touristiques et lors d’événements de masse. Bien que cette alerte ne mentionne pas directement les pannes, elle intervient dans un climat d’instabilité marqué par ces deux incidents majeurs en moins d’un mois. Cette mise en garde pourrait refléter une perception d’une fragilité croissante de l’Espagne, tant sur le plan des infrastructures que sur celui de la stabilité sociale, potentiellement exacerbée par les tensions liées à ses positions sur Gaza.

    Que retenir ?

    À ce jour, 21 mai 2025, les causes exactes de la panne de téléphonie et d’Internet restent floues, tout comme celles de la panne électrique d’avril. Si Telefónica parle d’un incident technique, l’hypothèse d’une opération plus complexe, potentiellement liée à une simulation comme Cyber Polygon, ne peut être écartée. La récurrence de ces crises, l’opacité des explications officielles, la censure autour du projet Cyber Polygon et le contexte géopolitique tendu, notamment autour de Gaza et de la Palestine, forment un faisceau d’indices troublant. Sans preuves tangibles, nous nous limitons à poser des questions : l’Espagne est-elle victime d’une série de coïncidences malencontreuses, ou ces pannes sont-elles les signes d’une fragilité plus profonde, voire d’opérations non divulguées ? Une chose est sûre : la résilience des infrastructures critiques doit être au cœur des débats, alors que l’Espagne semble naviguer en eaux troubles.

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