Illustration réalisée par Contre7
La Cour constitutionnelle de Roumanie a rejeté, ce jeudi, la demande déposée par George Simion, président de l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), visant à annuler l’élection présidentielle du 18 mai 2025. Cette décision confirme la victoire de Nicușor Dan, maire de Bucarest.
Une contestation retoquée
Le 20 mai, George Simion a saisi la Cour constitutionnelle, dénonçant des irrégularités dans le scrutin présidentiel. Dans un message publié sur X, il écrivait : « Je demande officiellement à la Cour constitutionnelle d’ANNULER l’élection pour des INGÉRENCES EXTÉRIEURES », accompagnant son propos des drapeaux français et moldave. Le leader de l’AUR a pointé des incohérences dans les registres électoraux et des allégations de pressions sur les électeurs, notamment en Moldavie. Il s’appuyait également sur les déclarations de Pavel Durov, PDG de Telegram, qui a accusé les services français d’avoir tenté d’influencer le vote par des actions de censure numérique.
La Cour, après avoir examiné un dossier de 16 pages soumis par Simion, a jugé que les éléments présentés « manquaient de preuves substantielles » pour justifier une annulation. La rapidité de la décision, rendue en moins d’une heure selon des observateurs, reflète la volonté des juges de clore rapidement la contestation, dans un souci de maintenir la confiance dans le processus électoral. Cette issue, sans surprise pour de nombreux analystes, s’explique par le manque de « fondements juridiques solides » dans la requête de Simion et par la nécessité de préserver la légitimité des institutions démocratiques roumaines, en particulier face aux regards de l’Union européenne et des partenaires internationaux.
Un contexte géopolitique complexe
L’élection de Nicușor Dan s’inscrit dans un climat politique tendu, marqué par l’annulation de l’élection présidentielle de novembre 2024 pour des soupçons d’influence étrangère via des campagnes sur TikTok. Ce précédent a exacerbé les tensions entre les forces pro-européennes, représentées par Dan, et les courants souverainistes portés par l’AUR.
Simion avait recueilli 40,5 % des voix au premier tour.
Membre de l’UE et de l’OTAN, la Roumanie se trouve à un carrefour géopolitique, où les accusations d’ingérence, qu’elles visent la Russie, la France ou la Moldavie, alimentent un climat de méfiance. Les déclarations de Durov, ainsi que les commentaires du vice-président américain J.D. Vance sur l’annulation du scrutin de 2024, illustrent l’internationalisation du débat électoral roumain. Sur X, les partisans de Simion continuent de relayer des allégations de manipulation, tandis que les soutiens de Dan saluent une victoire pour la « stabilité institutionnelle ».
Réactions et perspectives
La décision de la Cour, bien que prévisible, a suscité des réactions contrastées. Sur X, George Simion a dénoncé un « déni de justice » et appelé à défendre la « souveraineté nationale ». Ses partisans, actifs sur les réseaux sociaux, critiquent la rapidité du verdict, y voyant une volonté de protéger les intérêts pro-européens. De son côté, le ministère roumain des Affaires étrangères a salué la confirmation du scrutin comme un pas vers la consolidation des institutions démocratiques.
La Roumanie, confrontée à une polarisation croissante, devra relever le défi de maintenir un équilibre entre ses engagements européens et les aspirations souverainistes portées par l’AUR. Nicușor Dan, qui s’apprête à prendre ses fonctions, aura pour but de consolider la position de la Roumanie sur la scène internationale. Bien que la décision de la Cour vise à clore ce différend électoral, l’AUR, fort de son soutien dans les zones rurales et la diaspora, pourrait capitaliser sur ce revers pour mobiliser davantage ses électeurs à l’approche des prochaines échéances électorales.
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