Illustration réalisée par Contre7

    Dans un monde où la vérité est déjà un bien rare, Benjamin Netanyahou semble décidé à la dilapider complètement. Sa dernière déclaration, comparant « Free Palestine » à « Heil Hitler », n’est pas seulement une aberration intellectuelle, c’est une insulte à l’histoire, à la mémoire des victimes de l’Holocauste, et à toute personne cherchant un dialogue raisonné sur le conflit israélo-palestinien. Cette fois-ci, Netanyahou ne se contente pas de réécrire l’histoire ; il la piétine avec une arrogance qui confine à l’indécence.

    Prenons un moment pour déconstruire cette absurdité. « Free Palestine » est un slogan qui, dans son essence, exprime un désir de liberté, d’autodétermination, et de dignité pour un peuple opprimé. Que l’on soit d’accord ou non avec les moyens ou les implications de ce slogan, il est indéniable qu’il s’inscrit dans un cadre de lutte pour les droits humains. Comparer cela à « Heil Hitler », une salutation nazie qui symbolise l’allégeance à un régime responsable de l’extermination de millions de personnes, est non seulement une exagération grotesque, mais aussi une tentative cynique de discréditer toute critique d’Israël en la liant à l’antisémitisme le plus virulent.

    Cette rhétorique n’est pas nouvelle venant de Netanyahou. Rappelons-nous sa déclaration de 2015, où il affirmait que Hitler n’avait pas initialement l’intention de tuer les Juifs, mais qu’il avait été convaincu par le Grand Mufti de Jérusalem. Une telle distorsion historique, largement démentie par les faits, illustre parfaitement la stratégie de Netanyahou : manipuler l’histoire pour servir ses intérêts politiques. En accusant les partisans de « Free Palestine » d’être des néo-nazis, il ne fait que répéter ce schéma, cherchant à fermer toute discussion critique en invoquant l’épouvantail de l’Holocauste.

    La France, le Canada et le Royaume-Uni dans le viseur de Netanyahou : une accusation qui passe mal

    Et comme si cela ne suffisait pas, Netanyahou a récemment élargi son répertoire de provocations en s’attaquant à des nations entières. À la suite de la fusillade antisémite du 21 mai 2025 à Washington, qui a coûté la vie à deux diplomates israéliens, il a accusé, dans une sortie aussi grotesque qu’indécente, la France, le Royaume-Uni et le Canada d’encourager les « meurtriers de masse » du Hamas. En liant leurs appels à un cessez-le-feu à Gaza à une prétendue incitation à la violence, il franchit une nouvelle fois les bornes de la décence, transformant une tragédie en un outil de propagande éhonté. Cette rhétorique venimeuse, qui ignore les mandats d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre pesant contre lui, ne fait qu’attiser les tensions internationales et salir la mémoire des victimes, tout en exposant une fois de plus son cynisme sans limites face à une communauté mondiale déjà exaspérée par ses dérives.

    Mais voyons les choses en face : ces déclarations, qu’il s’agisse de comparer « Free Palestine » à « Heil Hitler » ou d’accuser des pays démocratiques d’encourager le terrorisme, ne sont pas des actes de désespoir, comme on pourrait le penser face à l’échec de ses politiques. Non, ce sont des manipulations sensationnalistes, des tentatives calculées de détourner l’attention des véritables enjeux et de consolider son pouvoir en exploitant les peurs et les blessures collectives. Elles sont offensantes, contre-productives, et banalisent l’Holocauste, réduisant sa mémoire à un outil politique, au mépris des souffrances endurées par des millions de victimes. Netanyahou, en tant que leader, a une responsabilité envers l’histoire et envers son peuple. Au lieu de cela, il choisit d’exploiter la douleur collective pour manipuler l’opinion publique.

    Et puis, il y a l’hypocrisie. Netanyahou, qui se présente comme le défenseur inconditionnel d’Israël, semble oublier que la liberté est un principe universel. Vouloir que la Palestine soit libre n’est pas une menace contre Israël ; c’est une aspiration légitime à l’égalité et à la justice. En la diabolisant, Netanyahou ne fait que renforcer l’idée qu’Israël refuse de reconnaître les droits des Palestiniens, perpétuant ainsi un cycle de violence et de méfiance.

    Enfin, cette rhétorique révèle une fois de plus la faillite morale et intellectuelle de Netanyahou. Plutôt que de s’engager dans un débat sur les mérites ou les défauts de « Free Palestine », ou de répondre aux critiques internationales avec des arguments rationnels, il préfère recourir à des tactiques de diversion et de peur. C’est une stratégie qui peut fonctionner à court terme, mais qui, à long terme, ne fait qu’isoler Israël sur la scène internationale et aliéner ceux qui cherchent une solution pacifique.

    En conclusion, la comparaison de « Free Palestine » à « Heil Hitler » et les accusations portées contre des pays comme la France, le Canada et le Royaume-Uni ne sont pas seulement des erreurs ; ce sont des manipulations sensationnalistes d’un leader qui, face à l’échec de ses politiques, préfère attaquer ses critiques plutôt que de les affronter. Netanyahou devrait se rappeler que l’histoire jugera non pas ceux qui aspirent à la liberté ou appellent à la paix, mais ceux qui l’étouffent avec des mensonges et des manipulations. Et pour l’instant, l’histoire ne semble pas tendre envers lui.

    Panne Électrique : Cyberattaque ou Incident Météorologique ?

    Panne Électrique : Cyberattaque ou Incident Météorologique ?

    En avril 2025, une panne d’électricité massive a plongé des millions de foyers en Espagne et au Portugal dans le noir. Officiellement attribuée à un phénomène météorologique rare, cette crise a suscité des interrogations : et si une cyberattaque se cachait derrière cet incident ? Sur contre7.fr, nous explorons les hypothèses autour de cette panne, en examinant les scénarios d’une cyberattaque dissimulée et le rôle potentiel d’initiatives comme Cyber Polygon…

    Peter Brabeck, ex-baron de Nestlé à la rescousse du WEF

    Peter Brabeck, ex-baron de Nestlé à la rescousse du WEF

    Le 21 avril 2025, Peter Brabeck-Letmathe, l’ex-baron de Nestlé et apôtre de l’eau en bouteille, a ramassé le sceptre brisé de Klaus Schwab pour devenir président par intérim du Forum économique mondial (WEF). À 80 ans, cet Autrichien au sourire de requin, qui a passé sa carrière à transformer des ressources vitales en profits obscènes, prend les rênes d’une organisation déjà naufragée par les scandales de son prédécesseur. Loin de redorer l’image du WEF, Brabeck apporte avec lui un CV qui empeste la fraude, la cupidité et l’hypocrisie. De l’eau contaminée aux jets privés ratés, en passant par des déclarations qui donnent des sueurs froides, voici le portrait d’un pompier pyromane chargé de sauver Davos. Spoiler : il risque de tout cramer...

    Adhésion requise

    Vous devez être membre du site pour accéder à ce contenu.

    Voir les niveaux d’adhésion

    Already a member? Connectez-vous ici
    Klaus Schwab, l’autocrate de Davos, jeté par la porte de son propre empire

    Klaus Schwab, l’autocrate de Davos, jeté par la porte de son propre empire

    Le 21 avril 2025, Klaus Schwab, l’octogénaire autoproclamé grand timonier du Forum économique mondial (WEF), a été poussé vers la sortie avec une brutalité qui contraste avec les salons feutrés de Davos. À 87 ans, celui qui a passé plus de cinq décennies à jouer les chefs d’orchestre des élites globalistes, prêchant la « quatrième révolution industrielle » et le « Great Reset » depuis son trône alpin, a annoncé sa démission immédiate de son poste de président et de membre du conseil d’administration. Finie, la transition feutrée qu’il avait promise jusqu’en janvier 2027. Exit, le départ en fanfare d’un visionnaire autoproclamé. Schwab s’éclipse sous un nuage d’allégations de malversations financières et éthiques, laissant derrière lui un WEF en pleine crise et un héritage qui sent le rance. Bienvenue dans la chute d’un empire bâti sur du champagne à 300 euros la bouteille et des sermons hypocrites sur la « durabilité »....

    Adhésion requise

    Vous devez être membre du site pour accéder à ce contenu.

    Voir les niveaux d’adhésion

    Already a member? Connectez-vous ici
    Klaus Schwab, l’empereur du WEF : une sortie en trompe-l’œil

    Klaus Schwab, l’empereur du WEF : une sortie en trompe-l’œil

    Klaus Schwab, l’empereur autoproclamé du Forum économique mondial (WEF), a décidé de tirer sa révérence… ou du moins, c’est ce qu’il veut nous faire croire. Le 3 avril 2025, le grand architecte de Davos, qui a passé plus de cinq décennies à orchestrer les réunions des puissants sous couvert de "sauver le monde", a annoncé qu’il entamait son départ de son rôle de président du conseil des fiduciaires, un processus qui s’étirera jusqu’en janvier 2027. Mais ne sortez pas les mouchoirs tout de suite : cette sortie, comme tout ce que touche Schwab, est un savant exercice de trompe-l’œil, destiné à calmer les critiques tout en préservant son empire...

    Adhésion requise

    Vous devez être membre du site pour accéder à ce contenu.

    Voir les niveaux d’adhésion

    Already a member? Connectez-vous ici
    Von der Leyen à Davos 2025 (WEF) : discours déconnecté pour une Europe en crise

    Von der Leyen à Davos 2025 (WEF) : discours déconnecté pour une Europe en crise

    Lors de son intervention au Forum économique mondial de Davos en 2025, Ursula von der Leyen a, une fois de plus, livré une performance d’équilibriste. Dans un discours qui se voulait rassembleur, la présidente de la Commission européenne a évoqué des thématiques variées : la transition énergétique, le soutien indéfectible à l’Ukraine, et une Europe prétendument « souveraine ». Mais sous le vernis des beaux discours se cache une réalité de plus en plus difficile à masquer : von der Leyen incarne à elle seule les incohérences et l’hypocrisie de l’élite technocratique européenne.

    Adhésion requise

    Vous devez être membre du site pour accéder à ce contenu.

    Voir les niveaux d’adhésion

    Already a member? Connectez-vous ici