Illustration réalisée par Contre7

    Dans une enquête choc publiée le 24 mai 2025 par Le Figaro (« « J’ai perdu en espérance de vie » : alcool, drogue… à l’Assemblée, des excès qui inquiètent »), l’Assemblée nationale, sanctuaire de la démocratie française, se dévoile sous un jour troublant, presque pathétique. Loin des débats enflammés et des postures d’élus dévoués, certains parlementaires sombrent dans des dérives où l’alcool coule à flots et la cocaïne s’invite jusque dans les bureaux. Une réalité qui, loin d’être anecdotique, interroge la santé mentale des élus et la dignité même de leur fonction.

    Une Assemblée sous pression, un hémicycle sous influence

    Le tableau dressé par Le Figaro est accablant. Une assistante parlementaire, sous couvert d’anonymat, confesse que la consommation de cocaïne est devenue monnaie courante, parfois en pleine journée, dans l’enceinte même de l’Assemblée. Les séances marathoniennes, les nuits blanches à voter des amendements et la pression médiatique incessante servent d’alibi à ces excès. « J’ai perdu en espérance de vie », lâche une collaboratrice, épuisée par un environnement où la drogue et l’alcool deviennent des béquilles pour « tenir ». La buvette de l’Assemblée, lieu de convivialité légendaire, se mue en théâtre de débauche où les verres s’enchaînent pour tisser des liens ou noyer des rivalités.

    Pire encore, ces comportements ne se cantonnent pas aux coulisses. Des incidents dans l’hémicycle, où certains élus peinent à articuler ou à tenir debout, trahissent l’ampleur du problème. On se souvient de l’affaire Joël Guerriau en 2023, ce sénateur accusé d’avoir drogué une collègue, qui avait déjà jeté une lumière crue sur ces dérives. Deux ans plus tard, rien n’a changé. Ou si peu.

    Une institution complaisante face à ses propres failles

    Ce qui choque, au-delà des témoignages, c’est l’inaction. Où sont les campagnes de prévention, les dépistages, les sanctions ? L’Assemblée, prompte à légiférer sur la vie des citoyens, semble incapable de balayer devant sa porte. Les élus, censés incarner l’exemplarité, s’abandonnent à des pratiques qui non seulement ternissent leur image, mais compromettent leur capacité à servir l’intérêt général. Comment voter des lois justes quand on titube sous l’effet de l’alcool ? Comment défendre la santé publique quand on sniffe en cachette dans un bureau payé par le contribuable ?

    Le rythme infernal des sessions parlementaires n’excuse pas tout. Si la pression est réelle, elle n’est pas une fatalité. D’autres professions, tout aussi exigeantes, ne sombrent pas dans de telles dérives. Les Français, confrontés à leurs propres défis – inflation, insécurité, crise énergétique –, méritent des représentants à la hauteur, pas des élus qui se réfugient dans des paradis artificiels pour fuir leurs responsabilités.

    Un sursaut ou la chute

    L’enquête du Figaro n’accuse pas l’ensemble des parlementaires. Mais elle met en lumière une tolérance malsaine, un silence complice qui gangrène l’institution. Il est temps que l’Assemblée nationale se regarde dans le miroir. Des mesures concrètes s’imposent : des protocoles de dépistage, un accompagnement psychologique pour les élus sous pression, et des sanctions claires pour ceux qui franchissent la ligne. Car, au-delà de la santé des individus, c’est la légitimité de la démocratie qui vacille quand ses acteurs s’effondrent.

    Les Français ne demandent pas des héros, mais des élus lucides, sobres, et responsables. Si l’hémicycle veut retrouver sa noblesse, il devra d’abord faire le ménage dans ses couloirs. Et vite.

     

    Panne Électrique : Cyberattaque ou Incident Météorologique ?

    Panne Électrique : Cyberattaque ou Incident Météorologique ?

    En avril 2025, une panne d’électricité massive a plongé des millions de foyers en Espagne et au Portugal dans le noir. Officiellement attribuée à un phénomène météorologique rare, cette crise a suscité des interrogations : et si une cyberattaque se cachait derrière cet incident ? Sur contre7.fr, nous explorons les hypothèses autour de cette panne, en examinant les scénarios d’une cyberattaque dissimulée et le rôle potentiel d’initiatives comme Cyber Polygon…

    Peter Brabeck, ex-baron de Nestlé à la rescousse du WEF

    Peter Brabeck, ex-baron de Nestlé à la rescousse du WEF

    Le 21 avril 2025, Peter Brabeck-Letmathe, l’ex-baron de Nestlé et apôtre de l’eau en bouteille, a ramassé le sceptre brisé de Klaus Schwab pour devenir président par intérim du Forum économique mondial (WEF). À 80 ans, cet Autrichien au sourire de requin, qui a passé sa carrière à transformer des ressources vitales en profits obscènes, prend les rênes d’une organisation déjà naufragée par les scandales de son prédécesseur. Loin de redorer l’image du WEF, Brabeck apporte avec lui un CV qui empeste la fraude, la cupidité et l’hypocrisie. De l’eau contaminée aux jets privés ratés, en passant par des déclarations qui donnent des sueurs froides, voici le portrait d’un pompier pyromane chargé de sauver Davos. Spoiler : il risque de tout cramer...

    Adhésion requise

    Vous devez être membre du site pour accéder à ce contenu.

    Voir les niveaux d’adhésion

    Already a member? Connectez-vous ici
    Klaus Schwab, l’autocrate de Davos, jeté par la porte de son propre empire

    Klaus Schwab, l’autocrate de Davos, jeté par la porte de son propre empire

    Le 21 avril 2025, Klaus Schwab, l’octogénaire autoproclamé grand timonier du Forum économique mondial (WEF), a été poussé vers la sortie avec une brutalité qui contraste avec les salons feutrés de Davos. À 87 ans, celui qui a passé plus de cinq décennies à jouer les chefs d’orchestre des élites globalistes, prêchant la « quatrième révolution industrielle » et le « Great Reset » depuis son trône alpin, a annoncé sa démission immédiate de son poste de président et de membre du conseil d’administration. Finie, la transition feutrée qu’il avait promise jusqu’en janvier 2027. Exit, le départ en fanfare d’un visionnaire autoproclamé. Schwab s’éclipse sous un nuage d’allégations de malversations financières et éthiques, laissant derrière lui un WEF en pleine crise et un héritage qui sent le rance. Bienvenue dans la chute d’un empire bâti sur du champagne à 300 euros la bouteille et des sermons hypocrites sur la « durabilité »....

    Adhésion requise

    Vous devez être membre du site pour accéder à ce contenu.

    Voir les niveaux d’adhésion

    Already a member? Connectez-vous ici
    Klaus Schwab, l’empereur du WEF : une sortie en trompe-l’œil

    Klaus Schwab, l’empereur du WEF : une sortie en trompe-l’œil

    Klaus Schwab, l’empereur autoproclamé du Forum économique mondial (WEF), a décidé de tirer sa révérence… ou du moins, c’est ce qu’il veut nous faire croire. Le 3 avril 2025, le grand architecte de Davos, qui a passé plus de cinq décennies à orchestrer les réunions des puissants sous couvert de "sauver le monde", a annoncé qu’il entamait son départ de son rôle de président du conseil des fiduciaires, un processus qui s’étirera jusqu’en janvier 2027. Mais ne sortez pas les mouchoirs tout de suite : cette sortie, comme tout ce que touche Schwab, est un savant exercice de trompe-l’œil, destiné à calmer les critiques tout en préservant son empire...

    Adhésion requise

    Vous devez être membre du site pour accéder à ce contenu.

    Voir les niveaux d’adhésion

    Already a member? Connectez-vous ici
    Von der Leyen à Davos 2025 (WEF) : discours déconnecté pour une Europe en crise

    Von der Leyen à Davos 2025 (WEF) : discours déconnecté pour une Europe en crise

    Lors de son intervention au Forum économique mondial de Davos en 2025, Ursula von der Leyen a, une fois de plus, livré une performance d’équilibriste. Dans un discours qui se voulait rassembleur, la présidente de la Commission européenne a évoqué des thématiques variées : la transition énergétique, le soutien indéfectible à l’Ukraine, et une Europe prétendument « souveraine ». Mais sous le vernis des beaux discours se cache une réalité de plus en plus difficile à masquer : von der Leyen incarne à elle seule les incohérences et l’hypocrisie de l’élite technocratique européenne.

    Adhésion requise

    Vous devez être membre du site pour accéder à ce contenu.

    Voir les niveaux d’adhésion

    Already a member? Connectez-vous ici