Dans un extrait vidéo qui fait actuellement sensation, Florence Bergeaud-Blackler, l’anthropologue autoproclamée experte de l’islam se retrouve totalement démunie face à une simple question en arabe : « Comment ça va ? ». Son bégaiement, ses rougeurs, et son incapacité à répondre révèlent un malaise profond, exposant une faille béante dans sa crédibilité. Ce moment, issu d’une interview réalisée par Thinkerview, est un exemple parfait de comment une plateforme journalistique peut remettre les pendules à l’heure face à une spécialiste supposément qualifiée, mais dont les compétences réelles sont mises en doute.

Chargée de recherche au CNRS et financée par le miliardaire Pierre-Édouard Stérin, Bergeaud-Blackler a souvent vanté ses compétences en arabe, allant jusqu’à mentionner un séjour en Syrie pour parfaire ses connaissances. Pourtant, face à « Comment ça va ? », elle est réduite au silence, incapable de répondre de manière cohérente. Ce n’est pas un détail anecdotique. L’arabe est la langue du Coran, le texte central de l’islam qu’elle prétend analyser avec rigueur. Comment peut-elle prétendre décoder les subtilités d’un texte sacré sans maîtriser sa langue originale ? Son embarras face à une question basique soulève des questions légitimes sur la profondeur de ses recherches et sur la manière dont elles sont potentiellement utilisées pour alimenter des peurs et des narratives alarmistes.

Ce n’est pas la première fois que Bergeaud-Blackler est confrontée à des critiques. Ses affiliations avec des organisations comme le B’nai B’rith et le CRIF, ainsi que sa présence sur des plateformes maçonniques, ont déjà suscité des suspicions. Ces réseaux, souvent impliqués dans des débats sur la laïcité et la sécurité, pourraient voir en elle un outil pour amplifier des discours qui diabolisent l’islam. Son malaise face à l’arabe renforce l’idée qu’elle est plus à l’aise dans des cercles où ses idées sont bien reçues, plutôt que dans des environnements où une véritable expertise linguistique et culturelle est requise.

Cet extrait d’interview démontre son incapacité à engager une conversation basique en arabe, contrastant vivement avec ses affirmations d’expertise. Ce n’est pas seulement une question de compétences linguistiques ; c’est une question de crédibilité.

En réalité, ce moment embarrassant, capturé par Thinkerview, est révélateur d’une hypocrisie plus large. Bergeaud-Blackler utilise sa position académique pour influencer les discours publics, souvent alignée avec des agendas qui stigmatisent l’islam, tout en manquant des outils essentiels pour appuyer ses affirmations. Son malaise face à l’arabe n’est pas qu’un incident isolé ; c’est un symptôme d’une imposture qui profite de peurs collectives pour se légitimer.

Dans un contexte où les débats sur l’islam sont déjà polarisés, de tels moments sont cruciaux. Ils rappellent l’importance de la transparence, de l’intégrité, et de la véritable expertise dans les discours publics. Florence Bergeaud-Blackler, piégée par une question en arabe, a révélé ses limites, et avec elles, les failles d’un système qui amplifie des voix sans les questionner. Bravo à Thinkerview pour avoir permis ce moment de vérité, qui remet les pendules à l’heure face à une spécialiste non qualifiée.

Sources :

Periclesfrance.org

cerif.eu

Enquête Contre7