Fondée en 1802 par Napoléon Bonaparte, la Légion d’honneur est l’une des distinctions les plus prestigieuses de France, censée récompenser des citoyens pour leurs « services éminents rendus à la nation ».
Pourtant, derrière cette noble façade, des zones d’ombre persistent.
Une enquête approfondie, menée par notre média indépendant, révèle que certaines attributions de cette distinction semblent davantage dictées par des logiques d’entre-soi, des appartenances à des réseaux influents et des agendas politiques ou économiques, plutôt que par un véritable mérite au service de l’intérêt général.
À travers un travail d’investigation numérique et l’analyse de nombreux éléments, nous mettons en lumière les mécanismes opaques qui entourent ces nominations, questionnant ainsi la légitimité de certaines récompenses et leur impact sur la confiance des citoyens envers cette institution symbolique.
source Légion d’honneur : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F16879
Une fois de plus, des indices révélateurs viennent troubler la quiétude de la Légion d’honneur, ce symbole républicain détourné en outil par un réseau maçonnico-communautaire.
Le Grand Orient de France (GODF), fondé en 1773, se présente comme la principale obédience maçonnique française, prônant la laïcité et la liberté de conscience, mais son fonctionnement et son influence suscitent de vives critiques. Derrière sa façade d’association loi 1901, le GODF cultive une discrétion quasi obsessionnelle, héritée d’une histoire de persécutions, mais qui alimente les soupçons d’opacité et de pratiques douteuses.
Souvent accusé d’être un réseau d’influence politique, particulièrement ancré à gauche, le GODF compterait parmi ses membres des hauts fonctionnaires, magistrats, élus et journalistes, ce qui soulève des interrogations sur des conflits d’intérêts et des collusions avec le pouvoir. Ses prises de position publiques, comme sur le mariage pour tous ou la laïcité, ne sont pas de simples réflexions philosophiques : elles sont perçues par certains comme des tentatives d’orienter les décisions gouvernementales, sans que le public ait accès aux coulisses de ces démarches.
Le GODF, par son système de cooptation et son entre-soi élitiste, est critiqué pour favoriser un réseau fermé où les initiés s’entraident, parfois au détriment de la transparence républicaine.
Cette proximité présumée avec les sphères du pouvoir, combinée à l’absence de clarté sur ses financements et ses membres, renforce l’image d’une organisation qui, sous couvert de valeurs humanistes, agit comme un lobby occulte, trop imbriqué dans les arcanes de l’État pour être au-dessus de tout soupçon.
La Grande Loge de France (GLDF), fondée en 1894 par des loges du Rite écossais ancien et accepté, se pare d’un vernis spirituel en invoquant le Grand Architecte de l’Univers, mais son opacité suscite des accusations d’influence souterraine.
Loin de son image de cénacle philosophique, la GLDF est pointée du doigt pour abriter un réseau fermé où des personnalités publiques, culturelles, avocats, chefs d’entreprise et hauts fonctionnaires se cooptent, formant une élite qui échappe au regard public.
À l’inverse du GODF, elle se tient à l’écart des débats politiques bruyants, mais ses démarches discrètes, comme des propositions aux autorités pour des commémorations ou des initiatives culturelles, sont dénoncées comme des tentatives d’influer sur le pouvoir sans rendre de comptes.
Le manque de clarté sur ses membres, ses financements et ses mécanismes internes renforce les soupçons d’un lobbying feutré, où les intérêts des initiés priment souvent sur l’intérêt général.
Cette discrétion, drapée dans une rhétorique ésotérique, fait de la GLDF un acteur suspecté de tisser des liens trop étroits avec les sphères dirigeantes, qu’elles soient politiques ou culturelles, hors de tout contrôle démocratique.
Le B’naï B’rith, fondé en 1843 à New York par des immigrants juifs allemands et se présentant comme la plus ancienne organisation juive encore active, est souvent dépeint comme un réseau influent, mais son opacité et ses connexions présumées avec les cercles de pouvoir suscitent de vives critiques.
Structuré comme une organisation maçonnique avec ses loges et chapitres, le B’naï B’rith, dont le nom signifie « Fils de l’Alliance », revendique des objectifs de défense des droits humains, de lutte contre l’antisémitisme et de soutien à l’État d’Israël. Cependant, son fonctionnement discret, voire secret, alimente les accusations de constituer un lobby puissant agissant dans l’ombre.
Des personnalités publiques, politiques et culturelles, ainsi que des figures du monde des affaires, sont soupçonnées d’y être affiliées, formant un réseau fermé où l’entraide et l’influence priment sur la transparence.
Le B’naï B’rith est critiqué pour son rôle dans des initiatives comme la création de l’Anti-Defamation League (ADL) en 1913, souvent accusée d’utiliser la lutte contre l’antisémitisme pour justifier une surveillance et une influence politique, notamment via des rapports confidentiels sur des individus ou groupes critiques d’Israël. Ses liens avec des institutions internationales, comme l’ONU ou l’UNESCO, et ses interactions régulières avec des diplomates et gouvernements, sont perçus par certains comme une tentative de modeler les politiques nationales et internationales en faveur d’intérêts spécifiques, sans rendre de comptes sur ses financements ou ses membres.
Cette opacité, combinée à son ancrage dans les élites, fait du B’naï B’rith une organisation soupçonnée de manipuler les sphères du pouvoir, loin des principes de contrôle démocratique.
Le Sœurisme et ses réseaux
Florence Bergeaud-Blackler, Caroline Fourest et Sophia Aram ont été décorées de cette distinction, non pour des services rendus à la nation, mais pour leur alignement sur un agenda imposé, et synchronisé sur une partie des combats que mène la franc-maçonnerie.
Comme nous le verrons plus loin, cet agenda coïncide typiquement avec le CRIF, avec la LICRA et d’autres connivences en soutien discret.
Ces honneurs, arrachés par des influences occultes, exposent une manipulation institutionnelle qui compromet l’intégrité des distinctions nationales. Cette enquête dissèque cette mécanique, appelant à une réflexion critique sur la crédibilité de cet ordre.
Une récompense détournée au service d’un agenda
Le scandale réside dans une mécanique bien huilée : Bergeaud-Blackler et Fourest se voient élevées au rang de chevalier le 03 Juillet 2024 (le même jour que Yonatan Arfi, président du CRIF) leurs décorations officialisées dans un cadre qui défie toute logique de mérite national.
Toutes deux sont portées par un discours contre l’islamisme, mais cette cause n’est qu’un prétexte parmi d’autres dans une stratégie plus vaste. Leurs cérémonies, marquées par des alliances visibles avec des figures influentes, ne sont que des vitrines d’une collusion entretenue.
sources :
Bergeaud-Blackler, Fourest et Arfi sont tous les trois nominés comme le confirme le « Décret du 3 juillet 2024 portant promotion et nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur » : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049907921
Aram est nominées comme le confirme le « Décret du 11 juillet 2025 portant promotion et nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur » :
Voici un liste non exhaustive de preuves, quant à ces liens avec certains réseaux maçonniques et paramaçonniques (Notamment le GODF, la GLDF et le B’naï B’rith):
Conférence : Universalité des Droits de l’Homme
Dans le cadre des conférences « Enjeux et Perspectives » de 2010/2011 organisées par la Grande Loge de France autour du thème « Quelle éthique pour quelle cité ? » il sera donné une conférence publique sur le sujet « Existe-t-il une nouvelle fronde contre l’universalité des Droits de l’Homme ?«
Animée par Caroline Fourest, essayiste et journaliste française, féministe, engagée en faveur de l’égalité et de la laïcité.
Fourest et Bergeaud-Blackler ont été défendues publiquement par le GODF
Caroline Fourest : Message de soutien du GODF, GLMU et GLMF
Le 6 mai 2013, des obédiences maçonniques française (Grand Orient De France, Grande Loge Mixte de France, Grande Loge Mixte Universelle) ont co-signé avec d’autres associations laïques un message de soutien à Caroline Fourest (essayiste, journaliste, éditorialiste, scénariste et réalisatrice) victime de multiple agressions en raison de ces prises de position pour le mariage pour tous !
https://www.gadlu.info/tag/caroline-fourest/
Sophia Aram, conviée à ces rassemblements, s’inscrit dans cette dynamique orchestrée. Cet agenda, jadis orienté vers des campagnes anti-communistes ou des causes sociétales comme les droits LGBT, s’appuie aujourd’hui sur des tensions sociales (comme la hausse des actes antisémites pour légitimer une instrumentalisation) qui ignore les véritables intérêts de la nation.
"Lorsqu’on est seul ou simplement peu nombreux, on est en danger. Le silence des uns met en danger ceux qui parlent."
— sophia aram (@SophiaAram) October 17, 2023
(Mon intervention hier soir au GODF 1️⃣👇🏼) pic.twitter.com/mHkYvTXq7v
Hassen Chalghoumi, un homme de paille au carrefour de ces influences
Cette mécanique d’influence trouve un écho particulier dans le cas d’Hassen Chalghoumi, imam de Drancy, dont la décoration à la Légion d’honneur illustre les ambiguïtés d’un système où les récompenses semblent servir des agendas spécifiques.
Présenté comme un promoteur du dialogue interreligieux et un rempart contre l’antisémitisme, Chalghoumi bénéficie d’une visibilité médiatique et institutionnelle qui dépasse largement son influence réelle.
Pourtant, son parcours soulève des questions.
Sa présence assidue aux événements du CRIF, où il est célébré comme un symbole d’unité, et ses liens présumés avec des cercles maçonniques, notamment le Grand Orient de France (GODF), laissent planer le soupçon d’une instrumentalisation.
Loin d’être une figure neutre, Chalghoumi apparaît comme un acteur stratégique, dans la promotion d’un discours aligné sur les intérêts de réseaux influents.
Hassen Chalgoumi président de la Conférence des imams de France et Joseph Macé-Scaron présents ce soir au GODF à 19h pour une conférence
— GODF (Officiel) (@GODFOfficiel) January 12, 2015
L'Imam Chalgoumi reçu par le B'nai B'rith France et son président Serge DAHAN pic.twitter.com/febDR6nbYS
— B'nai B'rith France (@BnaiBrithFrance) March 4, 2013
Le Grand Orient de Suisse a invité l’imam Chalghoumi, ce maçon sans tablier - Journal de la Franc-maçonnerie https://t.co/WMSVoayGlh https://t.co/rZs8TjTh7t
— IMAM CHALGHOUMI (@Imam1chalghoumi) February 11, 2024
Le Grand Orient de France organise une conférence publique dans le cadre du cycle « La Civilisation et le Monde Musulmans » qu’ils organisent le Lundi 13 décembre 2010
avec la participation de :
Hassen Chalghoumi, Imam de Drancy,
Farid Hannache, journaliste, conseiller de M. Chaghoumi,
Sihem Habchi, présidente du Mouvement Ni Putes Ni Soumises
en présence de :
Guy Arcizet, Grand Maître du GODF
et Jean-Pierre Weisselberg, Grand Secrétaire aux Affaires Intérieures.
https://www.gadlu.info/conference-islam-de-france-et-laicite/
C’est avec une immense fierté que j’ai accompagné mon amie @FBBlackler lors de la remise de ses insignes de chevalier de la Légion d’honneur par le Général Lecointre. Une reconnaissance pleinement méritée pour son combat déterminé contre l’islamisme, en particulier contre la… pic.twitter.com/P5Ru0Hxah9
— IMAM CHALGHOUMI (@Imam1chalghoumi) January 16, 2025
Crif Marseille-Provence – Retour sur la 11e Convention Régionale annuelle
Le Crif Marseille-Provence remercie les invités et l’ensemble des intervenants prestigieux qui ont participé aux deux tables rondes : le professeur Florence Bergeaud-Blackler, Dominique Simonnet, Nicole Bacharan, Raphaël Jérusalmy et Philippe Karsenty ainsi que la modératrice de la journée Hanna Papiachvili.
Invitée du Crif Alsace, Florence Bergeaud-Blackler alimente la peur de l’islam
Lundi 17 juin, l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler était l’invitée du Conseil représentatif des institutions juives d’Alsace pour présenter son enquête sur les Frères musulmans en France.
https://www.rue89strasbourg.com/invitee-crif-alsace-peur-islam-305858
Merci au président du @Le_CRIF, mon ami @Yonathan_Arfi, pour son invitation fraternelle au dîner annuel du CRIF, en présence du Premier ministre @bayrou , @BrunoRetailleau, @GDarmanin et de nombreuses personnalités.
— IMAM CHALGHOUMI (@Imam1chalghoumi) July 4, 2025
Un moment fort de fraternité, de dialogue et d’unité autour de… pic.twitter.com/RH8Kr3pgDM
📢 La Convention Régionale du CRIF Marseille Provence se tiendra le 9 mars 2025. Sera présente Florence Bergeaud-Blackler. Plus de détails : https://t.co/TyzvieWAqL #CRIF #Marseille #Cohésion pic.twitter.com/c2E34w04lO
— Florence Bergeaud-Blackler 🎓 (@FBBlackler) February 14, 2025
Convention Régionale du CRIF Marseille Provence
Le Docteur Florence Bergeaud-Blackler participe à une table ronde
La société française : entre fracture et cohésion
*les défis politiques et sociaux
*l’évolution démographique et l’immigration
*le défi de l’école : religion , laïcité, sécurité
https://bergeaud.blackler.eu/event-details/convention-regionale-du-crif-marseille-provence
Le CRIF : un pivot central dans l’écosystème des nominations
Le Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF) émerge comme un acteur clé dans cette mécanique de nominations controversées.
Officiellement dédié à la lutte contre l’antisémitisme et à la défense des intérêts de la communauté juive, le CRIF est souvent accusé d’agir comme un lobby puissant, tissant des liens étroits avec les sphères politiques, médiatiques et culturelles.
| **Nom** | **Période de présidence du CRIF** | **Grade et année de nomination à la Légion d’honneur** |
|-------------------------|-----------------------------------|--------------------------------------------------------|
| Yonathan Arfi | 2022 - présent | Chevalier (2024) |
| Francis Kalifat | 2016 - 2022 | Chevalier (2021) |
| Roger Cukierman | 2001 - 2007, 2013 - 2016 | Chevalier (2002) |
| Richard Prasquier | 2007 - 2013 | Chevalier (2001), Officier (2007) |
| *Henri Hajdenberg | 1995 - 2001 | Néant son frère Serge Chevalier (2017) |
| Jean Kahn | 1989 - 1995 | Chevalier (1984) |
| Théo Klein | 1983 - 1989 | Chevalier, Officier (Dates non communiquées) |
| Jean-Paul Elkann | 1982 (intérim) | Chevalier, Officier, Commandeur (1988) |
| Alain de Rothschild | 1976 - 1982 | Chevalier, Officier (1970) |
| Jean Rosenthal | 1974 - 1976 | Grand-Croix |
| Ady Steg | 1970 - 1974 | Chevalier (1993)?, Grand Officier (2001) |
| Vidal Modiano | 1950 - 1969 | Chevalier (1947), Officier (1967) |
| Léon Meiss | 1944 - 1950 | Chevalier (1947), Officier (1953) |*Henri Hajdenberg, seul président du CRIF à n’avoir jamais reçu la Légion d’honneur, s’est distingué par son soutien au processus de paix d’Oslo, rencontrant Yasser Arafat en 1999, ce qui provoqua l’hostilité de Benyamin Netanyahou, qui refusa de recevoir la délégation du CRIF, et de Jacques Kupfer, alors président du Likoud de France, critiquant les « adorateurs d’Oslo » (le monde diplomatique Juillet 2011), Kupfer a également été président du Betar (crif.org 11 janvier 2021)
sources :
Ces distinctions, officiellement attribuées pour des contributions publiques, semblent en réalité refléter une convergence d’intérêts avec des réseaux maçonniques et paramaçonniques.
Florence Bergeaud-Blackler, Caroline Fourest et Sophia Aram, toutes trois soutenues par le CRIF et la LICRA, participent activement à des initiatives alignées sur cet agenda, qu’il s’agisse de conférences, de publications ou de prises de position médiatiques.
Leur proximité avec ces organisations, illustrée par des interventions régulières lors d’événements du CRIF ou des distinctions décernées, suggère un système où les honneurs nationaux sont détournés au profit d’une élite influente, loin des principes de transparence et d’équité républicaine.
Sophia Aram a reçu le Prix CRIF-Pierrot Kauffmann 2025 lors du 39ème dîner du CRIF le 3 juillet 2025, soit 10 jours avant sa nomination à la légion d’honneur
Un « entrisme » stratégique qui subvertit les valeurs
Bergeaud-Blackler, Fourest et Aram dénoncent des infiltrations présumées, qu’elles soient idéologiques ou religieuses, tout en s’infiltrant elles-mêmes avec une précision stratégique.
Elles prêchent des valeurs républicaines à géométrie variable, mais leur propre entrisme, nourri par des tribunes CRIF incessantes, des événements B’nai B’rith réguliers, des prix GODF et LICRA constants, révèle une contradiction troublante.
Soutenues par ces lobbies, elles s’incrustent dans les cercles académiques, médiatiques et politiques, usurpant une légitimité qui ne repose pas sur un service désintéressé à la nation.
Ces alliances, immortalisées dans des images de connivence, ne sont que des reflets d’une collusion permanente. Cet entrisme, masqué sous des causes adaptées aux besoins du moment, laïcité, droits LGBT, lutte contre l’islamisme etc… détourne les idéaux républicains au profit d’un agenda imposé par des réseaux influents, une perversion qui discrédite l’essence même de la Légion d’honneur.
