Illustration réalisée par Contre7
Le feuilleton des élections présidentielles roumaines prend un tournant explosif avec un nouveau tweet de Pavel Durov, patron de Telegram, publié le 23 mai à 23h19 : « Nicolas Lerner, chef du renseignement extérieur français – qui m’a demandé de faire taire les voix conservatrices sur Telegram en Roumanie avant ses élections (et a ensuite essayé de le nier) – s’est rendu en Roumanie juste deux jours avant le vote, selon des sources officielles relayées par le journaliste @tuca_ro. » Cette accusation, qui s’inscrit dans la lignée des soupçons d’ingérence étrangère que nous avions évoqués récemment, met le gouvernement français face à ses contradictions. Alors que George Simion, candidat nationaliste défait, réclame l’annulation du scrutin, les révélations de Durov jettent une lumière crue sur les agissements troubles de Paris, qui semble prêt à tout pour imposer un président pro-européen, au mépris de la souveraineté roumaine.
Nicolas Lerner, the head of France’s foreign intelligence — who asked me to silence conservative voices on Telegram in Romania ahead of its elections (and later tried to deny it) — visited Romania just two days before the vote, official sources told journalist @tuca_ro.
— Pavel Durov (@durov) May 23, 2025
Une accusation qui éclaire les tensions électorales
Le tweet de Durov apporte un éclairage accablant sur une affaire déjà brûlante. Comme nous l’avions rapporté, George Simion, battu par le centriste pro-européen Nicușor Dan lors du second tour du 18 mai, a saisi la Cour constitutionnelle roumaine pour demander l’annulation de l’élection, dénonçant une ingérence étrangère – notamment de la part du gouvernement français. Durov, qui avait déjà fait état de pressions pour censurer des voix conservatrices sur Telegram, précise désormais que c’est Nicolas Lerner, patron de la DGSE, qui lui aurait formulé cette demande lors d’une rencontre au printemps 2025, probablement à l’Hôtel de Crillon à Paris. Plus troublant encore : Lerner s’est rendu en Roumanie 48 heures avant le scrutin, selon des sources officielles. Une coïncidence difficile à avaler, surtout lorsque l’on sait que Valérie Hayer, proche de Macron, avait déclaré le 10 mai sur France Info vouloir « tout faire sur le terrain » pour garantir l’élection d’un président pro-européen. Le gouvernement français aurait-il cherché à manipuler le scrutin pour s’assurer que Bucarest reste alignée sur ses intérêts et ceux de Bruxelles ?
Le gouvernement français, maître du double jeu
Sans surprise, le gouvernement français a démenti ces accusations. La DGSE, dans un communiqué relayé par France 24, a « réfuté catégoriquement » toute tentative de censure ou d’ingérence, affirmant que ses échanges avec Durov portaient sur des sujets comme la lutte contre le terrorisme ou la pédopornographie. Le Quai d’Orsay, quant à lui, a qualifié les allégations de « manœuvre de diversion » visant à détourner l’attention des ingérences russes, qui avaient déjà conduit à l’annulation d’un premier scrutin en décembre 2024. Mais ces démentis peinent à convaincre. Le gouvernement français a-t-il oublié qu’il a déjà tenté de museler Telegram par le passé ? En août 2024, Durov avait été arrêté à Paris dans le cadre d’une enquête sur des contenus illégaux, une opération perçue comme une tentative de pression sur une plateforme qui échappe à son contrôle.
Le tweet de Durov révèle une hypocrisie insupportable : le gouvernement français, qui se présente comme un défenseur de la démocratie, agit dans l’ombre comme un régime autoritaire, manipulant des élections étrangères pour servir ses intérêts. Les Roumains, qui espéraient un président défendant leurs intérêts nationaux – « pro-Roumanie, pro-paix, pro-famille », comme le revendiquait Simion – se retrouvent avec un dirigeant perçu comme une marionnette de Bruxelles et de Paris.
Un silence médiatique complice
Les grands médias français, eux, brillent par leur silence. Alors que les révélations de Durov font des vagues à l’international, les titres hexagonaux préfèrent détourner le regard, sans doute pour éviter d’éclabousser l’Élysée. Ce mutisme contraste avec l’indignation des Roumains, qui, après un premier scrutin annulé pour ingérence russe en 2024, refusent de voir leur démocratie à nouveau piétinée – cette fois par un supposé allié européen. Durov, qui s’est dit prêt à témoigner devant la justice roumaine, pourrait bien faire vaciller la défense du gouvernement français, déjà bien fragile.
Le gouvernement français doit s’expliquer
Il est grand temps que le gouvernement français rende des comptes. Les accusations portées par Durov, amplifiées par son tweet du 23 mai, confirment les soupçons d’ingérence qui planent sur l’élection roumaine. Si la Cour constitutionnelle donne suite à la plainte de Simion, Macron et ses proches devront répondre de leurs actes. En attendant, le peuple roumain mérite la vérité, et non des démentis évasifs d’un exécutif qui se comporte comme un élève modèle en public, mais comme un tricheur dans l’ombre. Le gouvernement français, si prompt à dénoncer les dérives autoritaires ailleurs, ferait mieux de balayer devant sa porte. La démocratie roumaine mérite mieux qu’un jeu de marionnettes orchestré depuis Paris.
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