Illustration réalisée par Contre7

    À l’heure où les Français peinent à joindre les deux bouts, où l’inflation grignote leurs maigres économies et où les services publics s’effondrent sous le poids des coupes budgétaires, Gérald Darmanin, ministre de la Justice et ancien maître d’œuvre de la répression policière, ose nous servir une leçon de morale économique indécente. Dans une vidéo diffusée par BFM TV, il déclare sans vergogne que « on ne peut plus se payer ce système de protection sociale », tout en proposant de diviser par deux la durée d’indemnisation des chômeurs. Une annonce qui, à la lumière des faits, révèle non seulement son mépris pour les classes populaires, mais aussi son talent certain pour la manipulation politique.

    Car, ironie du sort, les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’assurance-chômage est excédentaire. Oui, vous avez bien lu. En 2022, un excédent de 4,3 milliards d’euros a été réalisé, le premier depuis 2008. Pour 2023, l’excédent était estimé à 1,6 milliard d’euros, et les prévisions pour 2023-2025 tablaient sur un excédent cumulé de 18,5 milliards d’euros. Pourtant, Darmanin, avec son aplomb caractéristique, ose prétendre que ce système est insoutenable. Insoutenable pour qui, exactement ? Certainement pas pour les caisses de l’État, qui se goinfrent de ces surplus tout en laissant les chômeurs sur le carreau.

    Mais l’hypocrisie de Darmanin ne s’arrête pas là. Tandis qu’il exige des sacrifices des plus vulnérables, les élus, eux, s’offrent des augmentations salariales dignes d’un banquet royal. En juillet 2022, les députés ont vu leur indemnité parlementaire augmenter de 4,8 %, passant de 7 239,14 euros nets par mois à 7 587,26 euros nets par mois. Une hausse justifiée par l’inflation, diront-ils. Mais quelle inflation, quand on sait que les Français lambdas doivent se serrer la ceinture pour survivre ? Et que dire de l’indemnité représentative de frais de mandat, augmentée de 2,4 %, passant de 5 753,10 euros à 5 890,74 euros par mois ? Ces chiffres, qui feraient pâlir d’envie n’importe quel travailleur ordinaire, sont une gifle à la face des millions de citoyens qui cotisent sans relâche pour un système que Darmanin veut maintenant saborder.

    Et puis, il y a cette petite phrase, presque anodine, mais révélatrice : « Il faut forcer les gens à aller travailler. » Forcer. Le mot est lâché. Derrière cette rhétorique brutale se cache une vision du monde où les chômeurs sont des paresseux, des profiteurs, des obstacles à la sacro-sainte productivité. Mais que sait Darmanin des réalités du terrain ? Que sait-il des millions de postes vacants qui requièrent des compétences spécifiques, des formations inexistantes, ou des salaires indignes ? Que sait-il des chômeurs qui, malgré leurs efforts, se heurtent à un marché du travail impitoyable ? Rien. Absolument rien. Car pour Darmanin, l’humain n’est qu’une variable d’ajustement dans l’équation économique qu’il cherche à équilibrer à tout prix.

    Son annonce de diviser par deux la durée d’indemnisation n’est pas une solution à un problème fictif ; c’est un coup de poignard dans le dos des travailleurs, un cadeau empoisonné aux employeurs qui n’attendent que cela pour exploiter encore plus leurs employés. Et pendant ce temps, lui et ses pairs continuent de s’octroyer des privilèges indécents, loin des réalités du terrain.

    Darmanin n’est qu’un technocrate de plus payé par le peuple mais qui méprise ceux qu’il est censé représenter. Sa proposition de réduire l’assurance-chômage n’est pas une réponse aux besoins financiers du système ; c’est une instrumentalisation éhontée pour justifier des réformes alignées avec ses objectifs politiques, plutôt qu’une solution aux véritables problèmes structurels.

    Alors, oui, Gérald Darmanin est insupportable. Insupportable parce qu’il ment. Insupportable parce qu’il trahit. Insupportable parce qu’il incarne tout ce qui ne va pas dans la politique française aujourd’hui : l’hypocrisie, l’arrogance, le mépris.

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    Son tort ? Avoir fait son travail. Avoir parlé de génocide à Gaza. Avoir osé contester la narration israélo-américaine. Voilà où en est la prétendue démocratie américaine en 2025.

    Car il ne s’agit pas d’une simple dispute diplomatique. Il ne s’agit pas d’un désaccord politique. Ce qu’on observe ici, c’est une nouvelle méthode de répression politique 2.0, financière, bureaucratique, et radicalement liberticide.

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