Illustration générée par Contre7

    On nous répète que l’arme nucléaire est encadrée par un droit international strict, que sa possession est l’apanage de puissances responsables, signataires du TNP, surveillées par l’AIEA, et que la prolifération est un péril majeur que les « démocraties » combattent sans relâche. On nous répète que l’Iran est une menace, que la Corée du Nord est un danger, que la Russie est imprévisible. Mais sur un dossier pourtant explosif, c’est le blackout total : Israël possède l’arme nucléaire depuis plus de cinquante ans, dans la plus totale illégalité, avec la complicité active des puissances occidentales, et sous le silence assourdissant des institutions internationales. Ce n’est pas une hypothèse. C’est un fait.

    L’histoire de cette anomalie commence à la fin des années 1950, lorsque la France de la IVe République, puis de De Gaulle, conclut un accord secret avec l’État d’Israël pour construire un réacteur nucléaire dans le désert du Néguev, à Dimona. Ce réacteur, officiellement destiné à la recherche, est en réalité conçu pour produire du plutonium militaire. En 1967, Israël est déjà en mesure de produire sa première ogive. Depuis, les estimations varient entre 80 et 200 têtes nucléaires. Mais l’État hébreu n’a jamais reconnu en posséder une seule. Il n’a jamais signé le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Il n’a jamais accepté la moindre inspection de l’AIEA. Il n’a jamais été sanctionné, condamné, ni même publiquement rappelé à l’ordre. Au contraire, les États-Unis ont passé, dès 1969, un accord tacite avec Israël : pas de reconnaissance officielle de la bombe, et en échange, pas d’ingérence. Ce « flou stratégique » est devenu doctrine d’État.

    À ce jour, Israël est donc la seule puissance nucléaire clandestine au monde, tolérée, protégée et même parfois félicitée. Les grandes puissances, qui se disent garantes de la paix mondiale, n’ont jamais exigé la transparence ni la reddition de comptes. Elles ont fermé les yeux, car Israël n’est pas un État comme les autres : c’est un outil stratégique 

    majeur pour Washington dans la région, une tête de pont militaire et idéologique au cœur du monde arabe, et un partenaire technologique et de renseignement hors pair. Autrement dit, Israël a obtenu le droit de transgresser toutes les règles, tant qu’il reste l’allié fidèle des empires occidentaux. L’impunité est totale.

    Mais ce n’est pas tout. Car la possession secrète de l’arme nucléaire ne sert pas seulement à dissuader. Elle permet aussi d’instaurer une logique de chantage. C’est ce qu’on appelle l’option Samson. Cette doctrine, bien connue des milieux stratégiques, repose sur un principe simple : si l’existence d’Israël est menacée, il doit pouvoir riposter par une frappe nucléaire massive, quitte à entraîner la destruction de ses ennemis et, potentiellement, de régions entières du monde. Du nom du héros biblique qui fit s’écrouler le temple sur ses ennemis en se sacrifiant, l’option Samson n’est pas une légende : elle est pensée, documentée, préparée. Elle constitue la forme ultime de la dissuasion asymétrique. Ce n’est plus « si vous m’attaquez, je riposte », mais « si je tombe, je vous fais tous tomber avec moi ». C’est une doctrine suicidaire, nihiliste, mais redoutablement efficace. Car elle place Israël au-dessus de tout encadrement, toute pression, toute critique. Qui oserait remettre en cause un acteur qui détient l’arme la plus destructrice de l’histoire, et qui revendique le droit de l’utiliser en dernier recours, contre tous ?

    Ce qui choque, au-delà de la possession de cette arme illégale, c’est le deux poids deux mesures assumé du discours occidental. Quand l’Iran, signataire du TNP, accepte des inspections, déclare son programme civil et coopère avec l’AIEA, il est quand même accusé de vouloir la bombe, sanctionné, menacé, diabolisé. Quand la Corée du Nord teste un missile, des réunions d’urgence sont convoquées à l’ONU. Quand la Russie modernise son arsenal, les médias hurlent à l’agression. Mais Israël ? Silence radio. Aucun média mainstream ne parle de Dimona. Aucun chef d’État occidental n’évoque la question. Aucun débat public ne remet en cause cette exception nucléaire. Le tabou est total. Et ceux qui le brisent sont immédiatement accusés d’antisémitisme ou de conspirationnisme.

    Il faut dire que le lobby pro-israélien, notamment aux États-Unis avec l’AIPAC, mais aussi en Europe à travers des réseaux d’influence politique et médiatique, veille scrupuleusement à enterrer le sujet. L’industrie de la censure, qui traque les « fake news » et les « discours haineux », ne s’attaque 

    jamais à cette question. Les plateformes sociales censurent des centaines de milliers de contenus sur des sujets secondaires, mais la bombe nucléaire israélienne, elle, ne fait jamais l’objet d’une vérification. Comme si la vérité était trop dangereuse à dire.

    Et pourtant, ce silence est une menace. Une menace pour l’équilibre mondial, pour la crédibilité du droit international, pour la cohérence des principes occidentaux. On ne peut pas, d’un côté, faire la leçon au monde entier sur la non-prolifération, et de l’autre, couvrir une puissance nucléaire illégitime et menaçante. On ne peut pas prétendre défendre la paix, tout en protégeant un État qui envisage ouvertement une stratégie d’anéantissement mutuel. On ne peut pas dénoncer la militarisation de l’Iran ou de la Russie, tout en finançant, en armant, et en justifiant un régime nucléaire clandestin.

    Israël, en se dotant de la bombe en dehors de tout cadre légal, a bafoué le droit international. En élaborant l’option Samson, il a instauré une logique de terreur déguisée. Et en bénéficiant de la protection active des États-Unis et de l’OTAN, il a imposé au monde une règle simple : la puissance fait le droit. Une règle que les mêmes Occidentaux prétendent combattre ailleurs, mais qu’ils appliquent ici sans scrupule.

    Il est temps de briser le tabou. De dire ce que tout le monde sait, mais que personne n’ose affirmer. Israël est une puissance nucléaire hors-la-loi, protégée non pas par le droit, mais par les intérêts. Et cette situation est non seulement une insulte à la paix, mais une menace concrète pour l’avenir. Car quand le droit cède à la complicité, quand la dissuasion se transforme en chantage, et quand le silence devient la règle, c’est le monde entier qui devient vulnérable.

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    Son tort ? Avoir fait son travail. Avoir parlé de génocide à Gaza. Avoir osé contester la narration israélo-américaine. Voilà où en est la prétendue démocratie américaine en 2025.

    Car il ne s’agit pas d’une simple dispute diplomatique. Il ne s’agit pas d’un désaccord politique. Ce qu’on observe ici, c’est une nouvelle méthode de répression politique 2.0, financière, bureaucratique, et radicalement liberticide.

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