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Le 16 juin 2025, La Lettre a révélé un scandale qui devrait faire bondir quiconque se soucie de la souveraineté numérique française. Le Service d’Information du Gouvernement (SIG), rattaché à Matignon, a décidé de remplacer Visibrain, une entreprise française assurant depuis 2017 la veille stratégique sur les réseaux sociaux, par l’américain Talkwalker. Ce choix, loin d’être anecdotique, est une nouvelle capitulation face aux intérêts étrangers, au mépris de la sécurité des données, de la compétitivité nationale et de l’indépendance technologique. Voici le décryptage d’une décision aussi aberrante que scandaleuse.
Des données ultra-sensibles confiées à l’étranger
Le social listening n’est pas un simple outil de marketing. Il s’agit d’une surveillance fine des dynamiques sociales, permettant d’analyser l’opinion publique, de détecter les signaux faibles et d’anticiper des crises. Les données collectées – publications, commentaires, tendances – sont d’une sensibilité extrême, car elles touchent à la vie démocratique et aux stratégies de communication de l’État. En confiant cette mission à Talkwalker, une entreprise américaine soumise au Cloud Act, Matignon ouvre la voie à un risque majeur : l’accès potentiel à ces données par des autorités étrangères, notamment les agences de renseignement américaines.
Où est la CNIL dans ce fiasco ? La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés, censée protéger les citoyens contre les abus en matière de données personnelles, devrait s’emparer de ce dossier en urgence. Le RGPD impose des garde-fous stricts pour le transfert de données hors de l’Union européenne, surtout vers des pays comme les États-Unis, où les lois sur la vie privée sont notoirement faibles. Les Français, dont les opinions seront scrutées, ont-ils donné leur consentement pour que leurs données soient stockées ou analysées par une entreprise étrangère ? Rien n’indique que cette question ait été sérieusement considérée. Ce silence est une complicité tacite avec une décision qui menace notre vie privée et notre souveraineté.
Visibrain, l’expertise française jetée aux oubliettes
Depuis 2017, Visibrain, une entreprise française, répondait avec brio aux besoins de Matignon. Ses équipes, basées en France, ont prouvé leur capacité à gérer un contrat stratégique avec professionnalisme. Pourtant, sans explication claire, cette société a été évincée au profit de Talkwalker. Pourquoi ? Les critères de l’appel d’offres restent opaques, alimentant les soupçons d’une décision biaisée. S’agit-il d’une question de coût, au mépris de la qualité et de la sécurité ? D’une pression commerciale ou diplomatique ? Ou, pire, d’une préférence systématique pour les géants américains, habitués à rafler les marchés publics européens ?
Visibrain a déposé un recours administratif pour contester cette éviction, mais le mal est fait. Ce choix s’inscrit dans une longue litanie de trahisons où les entreprises françaises, compétentes et innovantes, sont sacrifiées. On pense au scandale du Health Data Hub, confié à Microsoft, ou aux contrats d’hébergement cloud accordés à Amazon. À chaque fois, le même constat : la France brade ses champions nationaux, fragilisant son tissu économique et sa capacité à innover. En privilégiant Talkwalker, Matignon non seulement snobe une entreprise locale, mais envoie un signal désastreux : l’expertise française ne vaut rien face aux sirènes américaines.
Une souveraineté numérique en lambeaux
Ce scandale dépasse la simple question d’un contrat. Il révèle une incapacité chronique à protéger nos intérêts stratégiques. La souveraineté numérique, brandie comme un étendard dans les discours officiels, n’est qu’un slogan vide quand des décisions comme celle-ci sont prises. Confier à une entreprise étrangère la surveillance des réseaux sociaux, c’est abandonner un pan entier de notre autonomie. À l’heure où l’Europe cherche à se doter d’un cloud souverain et à réduire sa dépendance aux géants technologiques, la France fait un pas en arrière, s’alignant docilement sur les intérêts américains.
Et que dire de l’impact économique ? En écartant Visibrain, Matignon prive une entreprise française de ressources pour croître, embaucher et innover. Cette décision renforce la domination des acteurs étrangers, qui siphonnent les contrats publics tout en échappant souvent à l’impôt en France grâce à des montages fiscaux douteux. C’est une double peine : non seulement la France perd le contrôle de ses données, mais elle affaiblit aussi son économie numérique.
Un sursaut nécessaire
Ce scandale doit être un électrochoc. Il est temps que les responsables politiques rendent des comptes sur leurs choix. Pourquoi ignorer une expertise française éprouvée ? Quelles garanties Matignon a-t-il obtenues pour protéger les données collectées par Talkwalker ? Et surtout, où est la cohérence avec les grandes déclarations sur la souveraineté numérique ? Les citoyens, les entreprises et les associations doivent exiger des réponses claires et des actions concrètes.
La CNIL doit enquêter sans délai sur la conformité de ce contrat avec le RGPD. Le recours de Visibrain, en cours d’examen, pourrait révéler des irrégularités dans l’attribution de ce marché. Mais au-delà des aspects juridiques, c’est un sursaut politique qui s’impose. La France ne peut continuer à brader ses intérêts stratégiques sous prétexte de compétitivité ou de modernité. Soutenir nos entreprises, protéger nos données et affirmer notre indépendance technologique ne sont pas des options, mais des impératifs.
En attendant, ce choix de Matignon est une nouvelle tache sur le drapeau de la souveraineté française. Une trahison de plus, qui rappelle cruellement que, dans le grand jeu de la mondialisation, la France joue trop souvent contre son camp.
Bolloré, l’oligarque des médias qui étrangle la liberté d’information
Vincent Bolloré, milliardaire autoproclamé champion de la « liberté », orchestre une entreprise de censure aussi sophistiquée que glaçante. Une enquête révèle que plus de 500 journalistes ayant quitté ses médias – Canal+, Europe 1, Le Journal du Dimanche (JDD), Paris Match – sont liés par des clauses de « loyauté » et de « non-dénigrement » à vie. Ces chaînes invisibles les empêchent de parler de Bolloré, de ses entreprises ou de leurs pratiques internes. Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg : en contrôlant une part significative de l’information en France, Bolloré ne se contente pas de museler les voix dissidentes ; il sculpte le récit national à sa guise, menaçant directement la démocratie…
Corruption : quand l’Etat Français maquille les chiffres et supprime les témoins
Chaque année, l’organisation non gouvernementale Transparency International publie son Indice de Perception de la Corruption (IPC), un classement mondial qui mesure la corruption dans le secteur public de près de 180 pays. Cet indice est devenu une référence internationale, utilisée par les institutions financières, les journalistes et les chercheurs pour évaluer la qualité de la gouvernance. Mais comment fonctionne réellement cet outil ? Sur quoi repose-t-il ? Et quelles sont ses limites ?
Nouvelle coalition de censure en ligne : une menace déguisée pour la liberté d’expression
Sous le prétexte fallacieux de protéger la démocratie et la santé publique, la ministre déléguée à l’Égalité et à la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a annoncé le 9 juillet 2025 la création d’une coalition d’associations militantes financée par l’État pour traquer les « contenus haineux » en ligne. Ces contenus, une fois signalés, seront transmis à l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) pour une suppression expéditive. Présentée comme une croisade contre l’antisémitisme, le racisme ou l’homophobie, cette initiative n’est rien d’autre qu’un outil déguisé pour museler les voix dissidentes et contrôler le débat public. En confiant à des organisations militantes, souvent marquées par des agendas idéologiques, le pouvoir de définir ce qui est « haineux », l’État ouvre la voie à une censure ciblée qui menace gravement la liberté d’expression en France.
Une coalition d’associations militantes au cœur du dispositif
L’entourage de la ministre a précisé à l’AFP la composition de cette coalition, qui regroupe les associations suivantes :
Le MEDEF veut priver d’indemnités les non-vaccinés contre la grippe
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Un monstre sous le masque : Pierre-Alain Cottineau, militant et ancien candidat LFI
L’affaire Pierre-Alain Cottineau, 32 ans, assistant familial à Oudon (Loire-Atlantique), est une abomination qui glace le sang et interroge les failles d’un système censé protéger les plus fragiles. Cet homme, qui se drapait dans une aura de vertu associative et politique, est accusé d’avoir orchestré un réseau pédocriminel d’une violence inouïe : viols, actes de torture et de barbarie sur des enfants, dont une fillette handicapée de 4 ans, un nourrisson de 5 mois et un garçon de 2 ans. Les faits, révélés en 2024 et amplifiés par de nouvelles découvertes en 2025, montrent un prédateur qui a su exploiter sa position publique pour agir dans l’ombre. L’indignation est totale, et elle doit l’être…
États-Unis : Quand la « démocratie » gèle les comptes de ses opposants
Une rapporteuse spéciale des Nations Unies vient d’être officiellement sanctionnée par le gouvernement américain.
Francesca Albanese, nommée par l’ONU pour enquêter sur les violations des droits humains dans les territoires palestiniens occupés, a vu ses avoirs gelés par les États-Unis. Elle est désormais interdite d’entrée sur le territoire américain, au même titre qu’un criminel de guerre ou qu’un trafiquant international.
Son tort ? Avoir fait son travail. Avoir parlé de génocide à Gaza. Avoir osé contester la narration israélo-américaine. Voilà où en est la prétendue démocratie américaine en 2025.
Car il ne s’agit pas d’une simple dispute diplomatique. Il ne s’agit pas d’un désaccord politique. Ce qu’on observe ici, c’est une nouvelle méthode de répression politique 2.0, financière, bureaucratique, et radicalement liberticide.
Un message clair envoyé à quiconque oserait contester les intérêts géostratégiques des États-Unis : « Vous serez privés de vos droits, de vos biens, de votre voix. »
Sarah Knafo et le silence assourdissant sur Taybeh : un « judéo-christianisme » au service des urnes
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Bug dans la Matrice : Un Employé de xAI Licencié après avoir « Débridé » Grok, (nous avons capturé certaines des réponses pépites de l’IA)
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Diffusion de « pleurs de bébé » à Gaza : la tactique israélienne qui détruit le mensonge des boucliers humains
Depuis la réponse au 7 octobre, le conflit à Gaza a été marqué par une escalade dramatique des tactiques militaires, chacune révélant des aspects troublants des stratégies employées. Parmi ces tactiques, l’utilisation de quadricoptères israéliens émettant des sons de bébé pleurant pour attirer les résidents hors de leurs maisons se distingue comme une méthode particulièrement insidieuse. Cette pratique, bien que choquante, soulève des questions cruciales sur les intentions réelles derrière les opérations militaires israéliennes et contredit directement le narratif officiel selon lequel les cibles primaires sont le Hamas, avec des pertes civiles considérées comme des « dommages collatéraux » inévitables. Une analyse approfondie de cette tactique révèle une contradiction flagrante qui mérite d’être examinée de près…