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    Dans les méandres opaques du pouvoir mondial, une nouvelle pièce du puzzle s’ajoute à la narrative bien rodée du « deep state » : Palantir, l’entreprise de data analytics fondée par Peter Thiel, continue de tisser sa toile d’influence, tandis que Thierry Breton, l’ex-commissaire européen au marché intérieur, s’invite dans ce théâtre d’ombres en rejoignant le conseil consultatif de Bank of America. Une coïncidence ? Pas vraiment. Voici une plongée corrosive dans ce scandaleux carrousel de portes tournantes qui illustre à quel point les élites se servent les coudes au détriment de la transparence et de la démocratie.

    WikiLeaks : une cible emblématique des abus de pouvoir

    WikiLeaks, au cœur de cette affaire, incarne la résistance face à ces manœuvres obscures. En 2011, la plateforme révélait un plan machiavélique orchestré par Palantir et HBGary Federal, sur ordre de Bank of America, visant à lancer une cyberattaque et une campagne de désinformation pour la discréditer, suite à la menace d’une fuite de documents internes. Ces révélations, confirmées par des emails piratés et les excuses publiques de Palantir, ont mis en lumière la vulnérabilité des lanceurs d’alerte face aux géants corporatifs. Depuis, WikiLeaks a continué à publier des documents classifiés, souvent au prix de pressions internationales, tandis que son fondateur, Julian Assange, reste une figure clivante, symbole d’une lutte pour la vérité que ces réseaux occultes cherchent à étouffer.

    Palantir : l’œil omniscient des puissances invisibles

    Revenons en 2011. WikiLeaks dévoilait un plan sordide orchestré par Palantir et HBGary Federal, sous la commande de Bank of America : une cyberattaque illégale et une campagne de désinformation visant à neutraliser la plateforme de Julian Assange. Les emails piratés, validés par les excuses publiques et la rupture des liens de Palantir avec HBGary, exposaient une entreprise prête à tout pour protéger les intérêts d’un titan bancaire. Depuis, Palantir a affiné ses outils de surveillance, servant aussi bien la CIA que l’ICE aux États-Unis, où un contrat de 41 millions de dollars en 2014 a alimenté le suivi des immigrants – malgré les dénégations de l’entreprise sur son rôle dans les déportations.

    Une révélation qui secoue les fondations
    Pour comprendre l’ampleur de cette collusion, il suffit de remonter à une publication clé de WikiLeaks, datée du 6 juin 2011, qui a jeté une lumière crue sur les agissements de Palantir et de ses complices. Ce tweet, accompagné d’une carte révélant les réseaux de serveurs ciblés, expose un plan machiavélique orchestré à l’époque – un document que nous vous invitons à découvrir ci-dessous pour saisir l’origine de ce scandale qui continue de hanter les couloirs du pouvoir.
    « En 2011, Palantir et HBGary Federal ont été démasqués pour avoir élaboré un plan d’attaque visant WikiLeaks, au nom de Bank of America. »

    Thierry Breton : le pion du revolving door

    Et voici où l’histoire prend une tournure encore plus nauséabonde. Thierry Breton, après avoir quitté son poste de commissaire européen en septembre 2024, a été autorisé par la Commission européenne à rejoindre le conseil consultatif de Bank of America dès janvier 2025. Officiellement, il s’agit d’un rôle « consultatif », trois jours par an, sans salaire fixe – une excuse qui pue la manipulation à des lieues. Cette nomination, validée malgré une règle de deux ans d’attente pour éviter les conflits d’intérêts, est un exemple flagrant du « revolving door » : le passage fluide entre fonctions publiques et intérêts privés, où les anciens décideurs se recyclent au service de ceux qu’ils régulaient hier.

    Un système de connivences en marche

    Ce trio Palantir-Breton-Bank of America n’est qu’un symptôme d’un mal plus profond. Ces réseaux d’influence, où les intérêts économiques et politiques se croisent dans l’ombre, prospèrent sur ces alliances troubles. Palantir fournit les outils de contrôle, Bank of America les financements discrets, et des figures comme Breton servent de passerelle entre les sphères publiques et privées. Cette collusion n’est pas nouvelle : une étude de 2013 dans le Journal of Strategic Security notait une hausse de 40 % des contrats de renseignement privé post-crise de 2008, un terreau fertile pour ce genre de scandales.

    Alors, la prochaine fois que vous entendrez parler de « sécurité nationale » ou de « croissance économique », interrogez-vous sur les véritables marionnettistes. Palantir observe, Bank of America finance, et Breton cautionne – un trio qui incarne parfaitement la main invisible de ces élites occultes. Espérons que les citoyens, armés de scepticisme et de faits, parviendront un jour à briser ce carrousel toxique.

    Sources : WikiLeaks, rapports de Forbes (2012), Politico.eu (2025), et archives publiques.