Ahmed al-Sharaa (al-Joulani) : Une Alliance Cohérente avec Israël, Fruit d’un Soutien Passé

Ahmed al-Sharaa (al-Joulani) : Une Alliance Cohérente avec Israël, Fruit d’un Soutien Passé

Ahmed al-Sharaa, alias Abou Mohammed al-Joulani, s’impose depuis décembre 2024 comme président par intérim de la Syrie après la chute d’Assad. Sa décision récente d’autoriser les forces israéliennes et pro-israéliennes à utiliser l’espace aérien syrien pour intercepter des drones et missiles iraniens n’est pas une trahison, mais la continuation logique d’une relation pragmatique. Face à des accusations de cynisme, son parcours controversé révèle une alliance tacite avec Israël, alimentée par un soutien présumé dont il aurait bénéficié pour présider la Syrie et contrer l’Iran...

Adhésion requise

Vous devez être membre du site pour accéder à ce contenu.

Voir les niveaux d’adhésion

Already a member? Connectez-vous ici
Syrie : Al-Joulani au pouvoir, la franc-maçonnerie de retour… Une reprise en main déguisée ?

Syrie : Al-Joulani au pouvoir, la franc-maçonnerie de retour… Une reprise en main déguisée ?

La réouverture des loges maçonniques en Syrie, après leur interdiction en 1965 sous le régime Baas, n’a rien d’un hasard. Sous la présidence transitoire d’Ahmed Hussein al-Charaa, alias Abou Mohammed al-Joulani, ancien chef djihadiste formé par Al-Qaïda, l’État islamique et le Front al-Nosra, ce retour marque une tentative de mainmise sur un pays qui avait échappé à l’influence de ces réseaux il y a plus de 50 ans. Loin d’être une surprise, cette compatibilité entre un leader islamiste et la franc-maçonnerie, souvent présente dans les cercles de pouvoir et les services de renseignement, était prévisible et révèle une stratégie concertée pour reprendre le contrôle de la Syrie…

Syrie : Al-Joulani, un bourreau paré de lauriers ?

Syrie : Al-Joulani, un bourreau paré de lauriers ?

Lorsque Bachar el-Assad s’est éclipsé vers Moscou le 8 décembre 2024, un concert d’éloges a éclaté. Emmanuel Macron, dans un tweet vibrant d’une candeur suspecte, saluait le "courage du peuple syrien", esquissant des vœux de "paix, liberté et unité" comme on jette des fleurs sur un cercueil. Jean-Noël Barrot, notre ministre des Affaires étrangères à l’instinct vacillant, s’empressait, le 3 janvier 2025, de fouler le sol de Damas pour tendre une main empressée à Ahmed al-Sharaa, plus connu sous le nom d’Abou Mohammed al-Joulani, maître de Hayat Tahrir al-Cham (HTS). Une "transition inclusive", nous susurrait-on, avec l’assurance des camelots. Les plateaux télé, eux, s’enflammaient, drapant cet ancien djihadiste des atours d’un rédempteur. Pourtant, depuis le 6 mars 2025, le voile se déchire : la Syrie n’est pas délivrée, elle gît sous la lame d’un tueur qu’on nous avait travesti en sauveur. Et nous, qui avions flairé l’orage, assistons, écœurés, à cette débâcle prophétisée.

Adhésion requise

Vous devez être membre du site pour accéder à ce contenu.

Voir les niveaux d’adhésion

Already a member? Connectez-vous ici