Paris, 15 juillet 2025 – Dans une France déjà écrasée par une fiscalité parmi les plus lourdes au monde, François Bayrou, récemment nommé Premier ministre, a trouvé une nouvelle manière de s’attirer les foudres du peuple : proposer la suppression de deux jours fériés parmi les plus symboliques du calendrier national, le lundi de Pâques et le 8 mai. Une mesure présentée comme une nécessité économique, mais qui résonne comme une insulte à la mémoire collective, aux chrétiens et aux héros de la victoire contre le nazisme. 

Le lundi de Pâques, ancré dans la tradition chrétienne, célèbre la résurrection du Christ, un pilier de la foi pour des millions de Français. Le 8 mai, quant à lui, honore le sacrifice des combattants et des victimes de la Seconde Guerre mondiale, marquant la capitulation de l’Allemagne nazie en 1945.

Supprimer ces jours fériés, c’est piétiner l’histoire et les valeurs qui ont forgé l’identité de la nation. Pourtant, Bayrou, avec une désinvolture qui frise l’indécence, a balayé leur portée symbolique, osant même suggérer que le lundi de Pâques n’aurait « rien de religieux ». Une affirmation qui, à elle seule, témoigne d’un cynisme sidérant.

Cette proposition, visant à générer 4,2 milliards d’euros par an en augmentant le temps de travail, s’inscrit dans un plan d’économies de 43,8 milliards pour le budget 2026. Mais à quel prix ?

Celui de l’effacement de notre mémoire collective ?

Les Français, déjà asphyxiés par des impôts records (la France détient le triste titre de championne mondiale de la pression fiscale selon l’OCDE) méritent-ils vraiment ce énième sacrifice ? Pendant que les contribuables triment, Bayrou, lui, semble flotter dans une sphère où les réalités du labeur quotidien sont un concept abstrait. Car, soyons honnêtes, que sait-il du travail acharné ?

Cet éternel habitué des feux de la rampe, naviguant de poste clé en poste ministériel, a bâti sa carrière sur des fonctions prestigieuses, grassement rémunérées par les deniers publics. Ironique, n’est-ce pas, qu’il vienne aujourd’hui sermonner les Français sur la nécessité de « travailler plus » ?

Les réactions ne se sont pas fait attendre. lez RN, a fustigé une « attaque contre l’histoire », tandis que LFI, a dénoncé une « guerre sociale » et brandi la menace d’une motion de censure.

Même les partenaires sociaux, que Bayrou promet de consulter, risquent de lui opposer une fin de non-recevoir face à cette mesure aussi provocatrice qu’impopulaire. Car comment justifier qu’on sacrifie des jours de repos emblématiques quand les Français croulent déjà sous les taxes et les charges ? 

François Bayrou, souvent critiqué pour son apparente déconnexion des réalités, ajoute une nouvelle ligne à son palmarès d’idées maladroites.

Cette proposition, loin d’être une solution économique visionnaire, est une gifle adressée à la nation, à ses croyances et à son histoire.

Si le Premier ministre souhaite redresser les finances publiques, qu’il commence par regarder du côté des gaspillages de l’État ou des privilèges des élites dont il fait partie, plutôt que de s’attaquer aux rares moments de répit et de mémoire des Français.

En attendant, cette « ignominie », comme l’appellent déjà ses détracteurs, risque de marquer un tournant dans la défiance croissante envers un gouvernement qui semble avoir perdu le sens des priorités.