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Alors que les chaînes d’information en continu, à l’image de BFMTV, s’enfoncent dans un déclin d’audience aussi prévisible que pathétique, la stratégie est claire : fabriquer des scandales à tout prix pour tenter de ramener un public désabusé. Dans cette descente aux enfers médiatiques, Alain Soral, voix dissidente et suivie par un nombre croissant de Français lassés du récit officiel, devient la cible idéale d’une campagne de diffamation orchestrée par une BFMTV aux abois. Mais cette tentative désespérée de salir une figure révélatrice d’un ras-le-bol général risque de se retourner contre ses instigateurs. Démonstration.
La chute libre de BFMTV : un média en fin de course
Les chiffres ne mentent pas. En 2023, BFMTV se vantait encore d’être la première chaîne d’info avec 3 % de part d’audience, mais les tendances récentes montrent un effondrement inexorable. Les Français, saturés par une couverture biaisée et sensationnaliste, tournent le dos à ces organes mainstream qui servent plus les intérêts politiques que l’information brute. Face à cette hémorragie, que fait BFMTV ? Elle dégaine l’arme fatale du scandale fabriqué, espérant capter l’attention avec des titres racoleurs et des accusations infondées. Le 3 juillet 2025, la chaîne publie un article prétendant qu’Alain Soral, exilé en Suisse, est recherché pour « provocation au terrorisme » dans une soi-disant affaire d’ingérence pro-iranienne. Un scoop ? Non, une pantalonnade.
Soral, bouc émissaire d’une chasse aux sorcières
Reprenons les faits. BFMTV s’appuie sur une enquête du Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) concernant une chaîne Telegram « Axe de la Résistance », accusée de propagande pro-iranienne. Trois personnes, dont une Iranienne à Lyon, sont mises en examen. Jusque-là, rien de neuf. Mais associer Soral à cette affaire relève de la pure spéculation. La chaîne brandit comme preuve une vieille déclaration de 2013 où Soral, avec son humour provocateur, avait plaisanté sur 3 millions d’euros reçus de l’Iran pour financer une liste antisioniste, démentant cette fable (en affirmant avec ironie qu’il n’avait reçu qu’un kilo de pistaches).
Or, comme l’a révélé par la suite une ancienne vidéo datant de plus de 10 ans (et largement vue à l’époque), Soral a démenti cette histoire. BFMTV, dans sa hâte de salir, oublie commodément ce démenti, préférant tisser un récit mensonger pour faire de Soral le diable incarné.
Pas de preuves solides d’un financement récent, pas de mandat d’arrêt officiel publié, juste des soupçons vagues et des perquisitions infructueuses chez lui en mai dernier. Pourtant, BFMTV ose titrer avec assurance, transformant une enquête en cours en verdict. Où est le journalisme, si ce n’est dans la poubelle de la propagande ?
Un ras-le-bol que Soral incarne, et que BFMTV redoute
Pourquoi cette obsession contre Soral ? Parce qu’il représente une voix qui dérange, une voix que des milliers de Français écoutent pour échapper à la narration lisse et servile des médias mainstream. Alors que BFMTV perd son public, Soral gagne en influence avec ses analyses critiques, ses prises de position contre les ingérences étrangères – ironie du sort – et son refus de plier face aux pressions. Cette affaire d’ingérence iranienne, brandie comme un épouvantail, sent le coup monté à plein nez. Ses soutiens s’interrogent : pourquoi aucune charge n’a été retenue contre d’autres figures de son mouvement auditionnées, comme Youssef Hindi ?
La vraie peur de BFMTV, c’est ce ras-le-bol général qui monte. Les Français en ont assez des récits biaisés, des alliances occultes entre médias et pouvoir, et des accusations gratuites contre ceux qui osent dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Soral, avec ses défauts et ses excès, devient le symbole de cette révolte. Et BFMTV, en le traînant dans la boue, ne fait que confirmer son rôle de rouage dans un système à bout de souffle.
Un scandale qui se retourne contre ses auteurs
Cette attaque contre Soral pourrait bien être le coup de grâce pour BFMTV. En s’acharnant sur un homme qui a déjà prouvé sa capacité à rebondir face aux cabales, la chaîne ne fait que renforcer sa légitimité auprès de ses partisans. Le public, de plus en plus méfiant, voit clair dans ce jeu de dupes, et les commentaires fusent : l’affaire pue l’opération montée, et les incohérences sautent aux yeux. Et si l’enquête n’aboutit pas à des preuves solides – ce qui semble probable vu l’absence de résultats concrets à ce jour –, BFMTV risque de perdre encore plus de crédibilité.
Pendant ce temps, les vraies questions restent sans réponse : pourquoi la France ferme-t-elle les yeux sur d’autres ingérences, comme celles évoquées par des médias étrangers sur des figures politiques françaises et le Mossad ? Pourquoi les appels au massacre palestinien passent-ils inaperçus sur les plateaux télé ? BFMTV préfère ignorer ces incohérences, préférant chasser le bouc émissaire facile.
Conclusion : BFMTV, un Titanic médiatique
BFMTV coule, et avec elle, l’ère des médias qui pensent pouvoir manipuler l’opinion en criant au scandale. Alain Soral, malgré ses polémiques, reste debout, porté par un public qui refuse la dictature de l’information formatée. Cette affaire d’ingérence iranienne n’est qu’un écran de fumée, une dernière cartouche tirée par une chaîne en perdition. Mais attention, BFMTV : en jouant avec le feu, vous risquez de vous brûler. Et cette fois, il n’y aura pas de iceberg pour justifier votre naufrage.