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    Le 2 juillet 2025, la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale française a voté sur un amendement crucial concernant l’application des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre Benjamin Netanyahu, Premier ministre d’Israël, et Yoav Gallant, ministre de la Défense, pour des crimes présumés contre l’humanité et des crimes de guerre en Palestine. Ce vote, bien que rejeté par une courte majorité de 16 voix contre 15, révèle une division significative au sein des instances politiques françaises sur la question de la justice internationale. Cet article dresse la liste des députés impliqués dans ce vote et analyse leur position, tout en soulignant l’importance de respecter les obligations de la France envers la CPI.

    Les Députés qui ont Voté Contre l’Amendement

    Les députés qui se sont opposés à l’amendement, refusant ainsi de soutenir l’application des mandats d’arrêt de la CPI, sont les suivants (liste non exhaustive) :

    • Antoine Armand (Renaissance)
    • Guillaume Bigot (Rassemblement National – RN)
    • Bruno Clavet (RN)
    • Josselin De Signy (non spécifié, mais impliqué)
    • Nicolas Dragon (RN)
    • Julien Gabbaron (RN)
    • Emmanuel Offmann (Renaissance)
    • Éric Liégeon (Les Républicains – LR)
    • Sylvain Maillard (Renaissance)
    • Matthieu Marchio (RN)
    • Patrice Martin (RN)
    • Maxime Michelet (Union des droites)
    • Julien Odoul (RN)
    • Stéphane Rambaud (RN)
    • Charles Rodwell (Renaissance)
    • Caroline Yadan (Renaissance)

    Ces députés, majoritairement affiliés à des partis de droite et du centre, ont exprimé une reluctance à endosser une position qui pourrait être perçue comme critique envers des leaders étrangers, malgré les allégations graves portées contre eux.

    Les Députés qui se sont Abstenus

    Trois députés ont choisi de s’abstenir lors de ce vote, adoptant une position de neutralité qui ne soutient ni n’oppose directement l’amendement :

    • Céline Calvez (Renaissance)
    • Laurent Croizier (Mouvement Démocrate)
    • Laurent Mazaury (Union des démocrates indépendants)

    Cette abstention reflète une hésitation ou une incapacité à prendre une stance claire sur une question d’importance internationale, laissant la décision à d’autres.

    Appel à Respecter la CPI

    Bien que le vote à l’Assemblée nationale ait révélé des divergences d’opinions, la France reste liée par ses engagements internationaux en tant que signataire du Statut de Rome. Les députés qui ont soutenu l’amendement ont démontré une volonté louable de respecter la CPI, affirmant que la justice internationale doit prévaloir, indépendamment des pressions politiques ou diplomatiques. Il est impératif que la France honore ses obligations légales et morales, non seulement pour maintenir sa crédibilité, mais aussi pour contribuer à un monde où la reddition de comptes est une réalité, et non une exception. La voie forward est claire : respecter la CPI est non seulement une obligation, mais aussi un choix en faveur d’un ordre mondial juste et équitable.