Siège du MI6

    Le 16 juin 2025, Blaise Metreweli a été propulsée à la tête du Secret Intelligence Service (MI6), devenant la première femme en 116 ans à diriger cette institution emblématique du renseignement britannique. Une nomination qui aurait dû marquer un tournant historique, mais qui s’est rapidement transformée en un poison lent avec une révélation accablante : son grand-père paternel, Constantin Dobrowolski, surnommé « Le Boucher », aurait été un espion ukrainien collaborant avec les nazis au service d’Adolf Hitler. Une enquête cinglante du *Daily Mail*, publiée le 27 juin 2025, a exhumé cette vérité corrosive, jetant une ombre toxique sur la légitimité de Metreweli.

    Un Passé Familial Infecté

    Les archives allemandes, comme un venin distillé, révèlent l’ampleur du scandale : Dobrowolski, un Ukrainien déchu, aurait déserté pour rejoindre les rangs nazis dans la région de Tchernihiv. Cet individu se serait vanté d’avoir participé à l’extermination des Juifs et d’avoir orchestré des actes de répression brutaux sous l’occupation nazie. Surnommé « Le Boucher » pour sa cruauté, il aurait été l’un des informateurs clés d’Hitler, trahissant son propre peuple avec une froideur calculée. En 1943, alors que l’Ukraine ployait sous le joug nazi, sa femme et leur nourrisson – le futur père de Metreweli – ont fui vers le Royaume-Uni, abandonnant ce spectre derrière eux. Dobrowolski, resté en Ukraine, aurait été traqué par le KGB dans les années 1960, mais son sort reste incertain, alimentant les spéculations les plus sombres.

    Une Carrière Sous Pression

    Metreweli, née en 1978, a bâti une carrière impressionnante : élevée dans un environnement multilingue, elle a brillé à Cambridge avec un diplôme d’anthropologie et remporté la Boat Race en 1997. Ses postes à l’étranger, notamment à Dubaï, et son ascension au sein du MI6 et du Foreign Office ont fait d’elle une candidate apparemment irréprochable à 47 ans. Mais cette façade impeccable est maintenant rongée par ce passé familial. Le Foreign Office tente de minimiser l’impact en affirmant qu’elle « n’a jamais connu son grand-père », une défense qui sonne creux face à l’ampleur de cette tache historique.

    Une Hypocrisie Qui Grignote la Confiance

    La révélation a suscité une onde de choc, avec des critiques acerbes pointant l’absurdité de la situation : comment une agence qui a combattu les nazis peut-elle tolérer une cheffe issue d’une lignée aussi compromise ? Certains plaident que Metreweli ne porte pas la faute de son aïeul, mais cette excuse peine à apaiser les doutes. Les archives, bien que datant d’une époque de propagande, contiennent assez de détails pour semer une méfiance tenace. De plus, le timing de cette publication, juste après sa nomination, suggère une manœuvre orchestrée pour saper sa position avant même qu’elle ne prenne ses fonctions.

    Une Ironie Qui Corrode l’Institution

    Le paradoxe est mordant : le MI6, maître autoproclamé des secrets, s’est laissé surprendre par un passé familial qu’il n’a pas su anticiper. Comme le souligne *The Daily Mail* avec une pointe d’ironie, « ni Metreweli ni le monde n’ont choisi sa famille », mais cette vérité impose une épreuve de feu. En septembre 2025, lorsqu’elle prendra les rênes, elle sera sous une pression implacable, scrutée par des détracteurs ravis et des défenseurs mal à l’aise. Le MI6 risque de voir sa réputation entamée, victime d’une histoire qui mêle espionnage, trahison et un héritage familial aussi corrosif qu’un acide. Cette affaire ne fait que commencer à ronger les fondations de l’agence.