Raphël Glucksmann et Emma Rafowicz, à la Pride de Budapest interdite par Orban
Alors que l’Europe est secouée par des tensions, la Roumanie devient le théâtre d’un scandale retentissant. Des politiciens français se sont rendus dans ce pays sous la bannière officielle de défendre les valeurs européennes et de soutenir les communautés LGBTQ+, à l’occasion de la Pride, où leur présence a été immortalisée par des photos, suggérant une implication croissante. Cependant, à juste titre, ces déplacements sont désormais accusés d’avoir servi à influencer les affaires internes roumaines, notamment lors des élections de mai 2024, où l’une d’entre eux aurait publiquement revendiqué vouloir imposer un président « pro-européen ».
Parmi eux se distingue Raphaël Glucksmann, dont le CV et le parcours sont notoirement connus du grand public. Déjà impliqué en Géorgie puis en Ukraine lors de l’Euromaïdan, dont il s’est vanté avec fierté, il incarne une stratégie récurrente où des causes humanitaires servent de prétexte à des agendas politiques orchestrés depuis Bruxelles. Qui compose cette liste de nos politiques ?
Une Ingérence Masquée sous le Drapeau Européen
Ces ingérences dépassent le cadre d’un simple soutien idéologique. En mai 2024, Hayer avait ouvertement admis son intention d’influencer les élections roumaines, mais c’est Glucksmann qui porte l’héritage le plus lourd et le plus controversé. Son CV, marqué par son rôle de conseiller du président géorgien Mikheil Saakachvili entre 2005 et 2012, l’a vu soutenir une politique pro-occidentale qui a conduit à la guerre de 2008 contre la Russie, aboutissant à l’annexion de l’Ossétie du Sud. Pire encore, en Ukraine, de 2013 à 2014, il a joué un rôle clé dans la révolution de l’Euromaïdan, se vantant publiquement dans des interviews et écrits de son implication dans le renversement du gouvernement pro-russe de Viktor Ianoukovytch, un événement qui a pavé la voie à l’annexion de la Crimée par la Russie. Ces antécédents jettent une lumière crue sur sa participation en Roumanie, où il agit aux côtés d’autres membres de cette liste, violant la souveraineté roumaine. Une fois de plus, l’Europe veut décider à la place d’un État.
Une Stratégie Répétitive : L’Instrumentalisation des Causes par Glucksmann
L’utilisation de causes politiques ou sociales pour déstabiliser des régimes n’est pas nouvelle, et Raphaël Glucksmann en est une figure centrale. En Géorgie, son rôle auprès de Saakachvili a coïncidé avec des réformes controversées et une militarisation visant à s’éloigner de la sphère russe, une implication dont il s’est enorgueilli dans ses publications, affirmant avoir « aidé à ouvrir la Géorgie à l’Occident ». En Ukraine, son rôle dans l’Euromaïdan, qu’il a lui-même célébré comme un « triomphe de la démocratie » dans des tribunes médiatiques, a été un catalyseur de l’instabilité qui a suivi. En Roumanie, il réitère ce schéma aux côtés d’autres membres de cette liste encore masquée, visant à aligner le pays sur les intérêts de l’UE au détriment de sa volonté populaire. Le cas des Femen, né en Ukraine avec des soupçons de financements douteux via George Soros, illustre ce modèle : un tweet de 2013 montre leur plainte contre une coupe de subventions après une faction en Israël, suggérant des agendas extérieurs que Glucksmann pourrait bien connaître.
Une Cible Stratégique : La Roumanie sous Pression
La Roumanie, avec ses tensions politiques internes et sa position stratégique en Europe de l’Est, est une cible idéale pour Glucksmann et ses complices de la liste encore masquée. Depuis 2010, des figures comme lui ont multiplié les ingérences pour punir des gouvernements jugés trop indépendants. L’UE, sous Ursula von der Leyen, exerce des pressions économiques et politiques, tandis que Glucksmann orchestre une campagne médiatique pour discréditer les choix roumains, un rôle qu’il a perfectionné ailleurs.
La Liste Révélée : Les Responsables de l’Ingérence
Voici enfin les noms de ceux qui composent cette liste (non exhaustive) de nos politiques impliqués dans ce scandale :
- Valérie Hayer
- Raphaël Glucksmann
- Manon Aubry
- Mélanie Vogel
- Rémi Féraud
- Mélissa Camara
- Emma Rafowicz
- Fabienne Keller
- Chloé Ridel
Ces élus, dont Glucksmann est une figure marquante, ont franchi les limites de l’interventionnisme européen, transformant leurs mandats en outils de domination. Rappelons que Glucksmann avec son passé d’agent d’influence en ex-URSS dont il s’est vanté, incarne cette duplicité : prôner la démocratie en Roumanie tout en ayant soutenu des régimes autoritaires en Géorgie et contribué à l’instabilité ukrainienne.
Cette ingérence généralisée en Roumanie est un scandale,
Il est temps de respecter la souveraineté Roumanie et de cesser ces manipulations déguisées.
Quelle Pride! Quel monde!
— Raphael Glucksmann (@rglucks1) June 28, 2025
Aujourd’hui le cœur de l’Europe bat à Budapest.
Pour la liberté. Pour les droits.
Face à Orban et ses alliés de l’extrême-droite européenne, tous des valets de Poutine et Trump, nous ne céderons plus une once de terrain.
🇪🇺🏳️🌈 pic.twitter.com/NzbaRD1DEM
Budapest Pride is Europe.
— Valérie Hayer (@ValerieHayer) June 29, 2025
Hungary is Europe.
And we will not rest until freedom, equality, and democracy are restored for all Hungarians.#BudapestPride pic.twitter.com/Ze3Gi0hLT0
Que faire face à l'illibéralisme de Viktor Orbán et la remise en cause des libertés fondamentales dans son pays ?
— Valérie Hayer (@ValerieHayer) June 29, 2025
Agir.
Les États membres de l'UE doivent activer l'Article 7 pour suspendre le droit de vote du Premier ministre hongrois au Conseil européen. pic.twitter.com/NfHZ9NlogQ